12-14 sep 2025
SKS Suède, Danemark, Finlande : Congrès de la SKS 2025   

cuve a killies et aquascaping


Bavardages
guiyom40
Le 12 décembre 2009 à 00h47
Sur les conseils d'un crevettophille, j'ai essayé l'akadama.

Pour ce substrat destiné aux bonzaïs, il est recommandé de mettre directement de l'eau du robinet dans le bac afin que le substrat ce "charge en mineraux".

C'est donc ce que j'ai fais. Avec l'eau du robinet d'Itteville et apres quelques jours la conductivité est descendu à 230µs. Le Ph n'a pratiquement pas bougé et est à 7.4.

A suivre
Greg
Le 12 décembre 2009 à 08h05
Salut,

Tout d'abord, je dois préciser que je n'ai rien contre l'aquascaping sur le principe mais plutôt sur les conditions de pratique :

1) Je veux bien tailler des plantes hebdomadairement mais j'aime pas refaire un bac chaque année.
2) J'aime pas produire du CO2 directement pour le plaisir.
3) J'aime pas mettre 30€ dans un tube néon.
4) Les sols contenant de l'argile expansée mal cuite (tous sont cuits à moins de 700°C donc...) ont tendance à relarguer pas mal de choses au bout de deux ou trois ans.
5) J'aime pas monter des bacs où les poissons sont poussés aux limites de leur tolérance biologique pour le plaisir des yeux.

Bon j'arrête d'être grincheux.

Simplement, il existe des plantes réellement aquatiques, d'autres palustres, d'autres ripicoles, d'autres encore ne sont rien de tout cela.
Seule la première catégorie de plante se prête durablement à la culture immergée et encore. Pour n'en citer que quelques unes, ce sont les Vallisnerias, Egerias, Elodeas, Ceratophyllum...

D'autres, ont le bon goût de pouvoir assez facilement passer en mode aquatique comme les Anubias ou Vesicularia dubyana (la mousse de java).

En suivant ces quelques principes, j'ai réussi à faire cohabiter jusqu'à 24 espèces végétales dans un 240L avec 36W d'éclairage et sans CO2 mais avec un peu d'algoflash hebdomadaire. En j'en fait toujours cohabiter une quinzaine dans notre 120L.

Le probléme de l'aquascaping actuel c'est qu'il fait très largement la promotion de plantes qui n'ont rien à faire sous l'eau. On arrive à les y faire pousser à grand renfort d'artifices mais avec des conséquences telles que l'un des lauréats d'un concours d'aquascaping que je titillais à propos des quelques poissons qu'il avait choisi a fini par m'avouer la chose suivante. Il a préparé son bac à grand renfort d'engrais, de CO2 et par voie de conséquence d'algicide. Il avait aussi doublé la puissance d'éclairage officiellement mentionnée sur son bac.
Au bout de 3 mois, il y a mis ses poissons, il a prit les photos qui lui ont permis d'être primé et a démonté son bac. Or justement, ignorant de ses astuces, ce qui m'intéressait c'était justement de voir comment ça allait évoluer dans le temps... Vous noterez d'ailleurs qu'au delà de 400L et de 40cm de hauteur d'eau l'aquascaper de concours se fait rare.

Alors oui, c'est sûr, l'aquascaping ça fait rêver mais il faut être conscient des modalités du rêve. Ma philosophie c'est d'essayer toute ce qui a une chance de marcher dans des conditions aquariophiles relativement standards et peu coûteuses. Et puis après, que celles qui le peuvent poussent, elles seront conservées et bichonnées.

A+
Pascal Lakermi
Pascal L. [Exteval]
Le 12 décembre 2009 à 14h23
Je pense que l'aquascaping apporte sont lot de progrés et de connaissance à l'aquariophilie, exactement comme peu le faire la F1 pour les voitures. Tout le monde ne roule pas en F1 mais les progès réalisés dans les "laboratoires" de haute technologies que sont les ateliers de F1, finissent quelques années après, par se retrouver sur les voitures de série.
Il y 20 ans, on aurait pris un aquariophile injectant du CO2 dans son bac pour un illuminé, aujourd'hui on sait grâce aux techniques d'aquascaping, que c'est un ellement très important qui permet de réaliser un très beau bac planté assez simplement. On connais aussi beaucoup mieux la relation qui lie le Ph au CO2 et la maitrise d'un Ph acide est beaucoup mieux assimilée qu'elle ne l'était autrefois.
Et puis les résultats sont là : Les bacs réalisés par les spécialistes de l'aquascaping sont quand même de purs merveilles. Les réalisations de Takashi Amano révèles une aquariophilie qu'on avait peine à imaginer il y a 20 ans...

Quant à savoir si un bac d'aquascaper tient la route dans le temps, sans doute pas et ce n'est pas surprenant de l'apprendre. Ce style de bac, de part les techniques employées pour le réaliser est condamné à être éphemère, exactement comme une F1 n'est pas faite pour rouler tous les jours.

Sans mettre en pratique les techniques de pointes utilisées par les aquascapers, on peu en leur empruntant les plus simples, construire un bac qui va durer dans le temps tout en boostant sérieusement la pousse des plantes.
Mettez un pied des pieds de crypto dans un bac à killi moyennement éclairé et dans un bac avec sol nutritife et éclairage puissant et vous aurez l'impression d'avoir deux plantes différentes.
L'aquariophilie est encore considéré par beaucoup comme un loisir de luxe et la pratiquer représente un coût non négligeable. S'il est vrai que l'on peu réaliser de jolies bacs en économisant au plus prêt, les résultats obtenus sont aussi en rapport. Un gros bac d'enssemble avec injection de CO2, apport d'engrais avec parcimonie, constitution d'un substrat nourrissant pour les plantes et éclairage puissant, permet la maintenance de certaines plantes impossible autrement, d'obtenir une pousse et une vigeur de ces dernière bien supérieur (Même chez les plantes purement aquatiques)... Et d'avoir un bac, vraiment très jolie.
Un système d'injection de CO2, ça coûte chère, un tube aquariophile aussi mais les résultats obtenus sur la pousse des plantes sont là pour montrer l'efficacité de ces systèmes.

Greg
Le 12 décembre 2009 à 17h26
Pas convaincu,  :) !

Déjà, un sol nutritif, les mélanoïdes t'en fabriquent un à bon compte par exemple. C'est vrai que l'aquascaper est généralement pressé et n'attendra pas 6 mois à deux ans pour ça.
En ces temps de sommet de Coppenhague, je ne reviens pas sur l'injection de CO2 mais je vous renvoie au livre de Diana Walstad, (ecology of aquarium plants) pour voir la relation entre pH/CO2/Carbonates qui fait que selon le pH, l'injection se fait en pure perte ou pas. Ca, c'est un niveau de technicité qui commence juste à se vulgariser pour de vrai. Et je n'aborde pas non plus la question des blocages physiologiques induits par la surabondance ou la pénurie de tel ou tel oligo-élément oublié, normalement présent dans l'eau de conduite ou de pluie mais pas dans l'eau osmosée à partir de laquelle on travaille éventuellement.

Je n'aborderai pas non plus la question du fil chauffant dans le sol. Quand on sait que seuls 0 à 30% de l'absorption de sels minéraux des plantes immergées se fait par les racines, on comprend pourquoi on les traite de "crampon" plus que de "pompe" (0% plantes aquatiques vraies, Echinodorus donc palustres dans les 20% et 30% pour les plantes en immersion forcées). On comprend aussi pourquoi quand on achète des plantes produites en culture émergée, leurs racines pourrissent (une bonne base de sol nutritif).
Alors certes, des Echinodorus ont besoin d'engrais (sels minéraux) au pied et les valorisent, des Nympheas aussi (adaptation particulière). Mais ce n'est pas par coquetterie que la Ceratophyllum s'en passe par exemple. Elle n'en a pas besoin ce qui ne l'empêche pas de pousser très vite.

Quant à mettre 1W d'éclairage par litre, ce n'est pas raisonnable, autant faire du récifal à ce compte pour caricaturer. Justement là où mon opinion diffère c'est que l'aquascaper à la Amano boude presque systématiquement les plantes d'ombre, celles qui sont peu gourmandes mais peu compétitives aussi. Certaines Cryptocorynes sont un bon exemple. Elles sont modestes, poussent peu pendant un an puis accélèrent et grossissent doucement. En forêt on les qualifierait de Dryades, c'est à dire des plantes qui se servent du couvert préétabli pour s'installer et pousser doucement. J'ai une Crypto indéterminée qui a mis 3 ans avant de me faire son premier rejet.

Ce que je reproche aux aquascapers c'est de monter des bacs prétendus "naturels" avec du "maïs" et du "pin maritime" et de bouder des plantes satisfaisantes sur la durée un peu comme le Hêtre ou le buis.

Maintenant, si on aborde la question des poissons. Que penser du maintien durable de poissons dans une eau acide saturée de CO2 et d'engrais, poussée en température et sous une lumière aveuglante avec très souvent un décor japonisant tellement ras et dépouillé que les cachettes s'y font rares ?

Maintenant, pour réfléchir, j'ai un copain à l'INRA qui prétend faire pousser des cactus sous l'eau et ça marche tant qu'il injecte assez de fongicide pour flinguer Pythiums et Phytophthora, des champignons aquatiques assez méchants pour décider qui qui pousse et qui qui pousse pas sous l'eau (faire du concombre hydroponique reste risqué de nos jours pour ces raisons par exemple).
Donc, maintenant, qu'on s'est aperçu qu'en augmentant engrais (minéraux et CO2), lumière et chaleur à outrance à des plantes prévues pour survivre à des immersions très occasionnelles, va t-on passer un pas supplémentaire en les protégeant de pathogènes tout en prétendant toujours faire "plus naturel" ?

Mon opinion c'est qu'il y a imposture quelque part... Voyez les photos des biotopes de nos poissons et regardez les bacs aquascaping dits "naturels", c'est pas pareil tout de même...


A+
Rivulus
Le 12 décembre 2009 à 18h12
Ha, parce que "aquascaping" comprend aussi "élevage d'animaux" ?
Pascal Lakermi
Pascal L. [Exteval]
Le 12 décembre 2009 à 20h13
Je suis d'accord avec toi Greg, les principes d'aquasciping ne sont pas vraiment naturels. Assez souvent, la recherche du décord se base sur la recherche de paysages terrestres et pas spécialement aquatique. Qu'un aquascaper prétende oeuvrer pour constituer un décord "naturel" est un non sens, que ce soit pour la conception du décort ou des techniques utilisées pour le réaliser.

Mais il en va de même pour pratiquement tous les aquariums, y compris nos bac à killi si on se réfère aux milieu des poissons sauvages. Les plantes sont pratiquement absentes de leur milieu naturel et ça ne nous empêche pas de garnir abondament chaque bac de mousse de java, cératopteris, microsorium et autre annubias. Parce que de toute évidence, cela calme les poissons et que la présence de plantes favorise leur élevage et la stabilité du bac... Et peut être même aussi parce que c'est plus agréable aux yeux du killiphile  ;)

L'aquascaping est une pratique aquariophile qui s'axe sur la création d'un tableau aquatique. Se n'est pas la meilleur méthode pour maintenir les poissons et je crois que la majorité en est bien consciente. Mais comme je l'ai dis plus haut, je pense que l'on peu en tirer quelques enseignements qui faciliteront la mise en place d'un beau bac, sans pour autant porter atteinte à la santé des poissons.

Concernant l'éclairage, j'ai été surpris de lire à différents endroits les mesures d'intensité lumineuse réel dans les zone équatoriales découvertes, comme sur les fleuves amazoniens par exemple. Ca se rapproche plus de ce qu'on appel un éclairage puissant, voir très puissant qu'autre chose...  Tu peux me rétorquer que l'eau est ambrée et absorbe la luminosité, c'est vrai mais pas partout : Il existe nombres de rivières à l'eau parfaitement cristaline qui héberge certaines populations de Discus et autres poissons courament répandu en aquarium, "écrasé" par la lumière dans leur milieu naturel.

Je ne cherche absolument pas à défendre l'aquascaping, contrairement à ce qu'il y parait, je ne suis pas aquascaper et suis le premier à critiquer leur méthodes d'acharnés pour distiller des engrais de toute sorte dans le bac, souvent au détriment des poissons, rendant le bac plus proche du laboratoire expérimental que l'image que l'on se fait de l'aquarium équilibré.
Je pense par contre qu'on doit aux aquascaper une meilleur connaissance des principes qui régissent l'aquariophilie d'aujourd'hui.
Oui, un éclairage puissant favorise la pousse des plantes (Sans pour autant aller jusqu'à 1W par L) et cette connaissance vient autant des aquariophiles de récifale que des aquascapers qui leur ont "piqué" les tubes à 10 000°k pour les mettre sur leur bacs.
Oui, le CO2 favorise aussi la pousse des plantes, bien entendu à condition de l'utiliser dans une situation adéquate, nottement quand le KH ne crève pas le plafond et cette pratique est directement issu du monde des aquascapers. 
guiyom40
Le 12 décembre 2009 à 22h02
Greg
a écrit le 12 décembre 2009 à 17h26
Pas convaincu,  :) !

Déjà, un sol nutritif, les mélanoïdes t'en fabriquent un à bon compte par exemple. C'est vrai que l'aquascaper est généralement pressé et n'attendra pas 6 mois à deux ans pour ça.
En ces temps de sommet de Coppenhague, je ne reviens pas sur l'injection de CO2 mais je vous renvoie au livre de Diana Walstad, (ecology of aquarium plants) pour voir la relation entre pH/CO2/Carbonates qui fait que selon le pH, l'injection se fait en pure perte ou pas. Ca, c'est un niveau de technicité qui commence juste à se vulgariser pour de vrai. Et je n'aborde pas non plus la question des blocages physiologiques induits par la surabondance ou la pénurie de tel ou tel oligo-élément oublié, normalement présent dans l'eau de conduite ou de pluie mais pas dans l'eau osmosée à partir de laquelle on travaille éventuellement.

Je n'aborderai pas non plus la question du fil chauffant dans le sol. Quand on sait que seuls 0 à 30% de l'absorption de sels minéraux des plantes immergées se fait par les racines, on comprend pourquoi on les traite de "crampon" plus que de "pompe" (0% plantes aquatiques vraies, Echinodorus donc palustres dans les 20% et 30% pour les plantes en immersion forcées). On comprend aussi pourquoi quand on achète des plantes produites en culture émergée, leurs racines pourrissent (une bonne base de sol nutritif).
Alors certes, des Echinodorus ont besoin d'engrais (sels minéraux) au pied et les valorisent, des Nympheas aussi (adaptation particulière). Mais ce n'est pas par coquetterie que la Ceratophyllum s'en passe par exemple. Elle n'en a pas besoin ce qui ne l'empêche pas de pousser très vite.

Quant à mettre 1W d'éclairage par litre, ce n'est pas raisonnable, autant faire du récifal à ce compte pour caricaturer. Justement là où mon opinion diffère c'est que l'aquascaper à la Amano boude presque systématiquement les plantes d'ombre, celles qui sont peu gourmandes mais peu compétitives aussi. Certaines Cryptocorynes sont un bon exemple. Elles sont modestes, poussent peu pendant un an puis accélèrent et grossissent doucement. En forêt on les qualifierait de Dryades, c'est à dire des plantes qui se servent du couvert préétabli pour s'installer et pousser doucement. J'ai une Crypto indéterminée qui a mis 3 ans avant de me faire son premier rejet.

Ce que je reproche aux aquascapers c'est de monter des bacs prétendus "naturels" avec du "maïs" et du "pin maritime" et de bouder des plantes satisfaisantes sur la durée un peu comme le Hêtre ou le buis.

Maintenant, si on aborde la question des poissons. Que penser du maintien durable de poissons dans une eau acide saturée de CO2 et d'engrais, poussée en température et sous une lumière aveuglante avec très souvent un décor japonisant tellement ras et dépouillé que les cachettes s'y font rares ?

Maintenant, pour réfléchir, j'ai un copain à l'INRA qui prétend faire pousser des cactus sous l'eau et ça marche tant qu'il injecte assez de fongicide pour flinguer Pythiums et Phytophthora, des champignons aquatiques assez méchants pour décider qui qui pousse et qui qui pousse pas sous l'eau (faire du concombre hydroponique reste risqué de nos jours pour ces raisons par exemple).
Donc, maintenant, qu'on s'est aperçu qu'en augmentant engrais (minéraux et CO2), lumière et chaleur à outrance à des plantes prévues pour survivre à des immersions très occasionnelles, va t-on passer un pas supplémentaire en les protégeant de pathogènes tout en prétendant toujours faire "plus naturel" ?

Mon opinion c'est qu'il y a imposture quelque part... Voyez les photos des biotopes de nos poissons et regardez les bacs aquascaping dits "naturels", c'est pas pareil tout de même...


A+


C'est une attaque personnelle ?? :D
Samuel Blois
Sam KCF
Le 12 décembre 2009 à 22h24
guiyom40
a écrit le 12 décembre 2009 à 22h02


C'est une attaque personnelle ?? :D


tiens "vla lou paloumayre"  :laugh:
Nikho
Le 13 décembre 2009 à 15h46
Pour ceux que cela intéresse, un tube fluo intéressant pour la pousse des plantes et pour le rendu des couleurs des poissons:
Le biolux de chez Osram type 965
Greg
Le 14 décembre 2009 à 00h05
Pascal L. [Exteval]
a écrit le 12 décembre 2009 à 20h13
Je suis d'accord avec toi Greg, les principes d'aquasciping ne sont pas vraiment naturels. Assez souvent, la recherche du décord se base sur la recherche de paysages terrestres et pas spécialement aquatique. Qu'un aquascaper prétende oeuvrer pour constituer un décord "naturel" est un non sens, que ce soit pour la conception du décort ou des techniques utilisées pour le réaliser.

Mais il en va de même pour pratiquement tous les aquariums, y compris nos bac à killi si on se réfère aux milieu des poissons sauvages. Les plantes sont pratiquement absentes de leur milieu naturel et ça ne nous empêche pas de garnir abondament chaque bac de mousse de java, cératopteris, microsorium et autre annubias. Parce que de toute évidence, cela calme les poissons et que la présence de plantes favorise leur élevage et la stabilité du bac... Et peut être même aussi parce que c'est plus agréable aux yeux du killiphile  ;)

L'aquascaping est une pratique aquariophile qui s'axe sur la création d'un tableau aquatique. Se n'est pas la meilleur méthode pour maintenir les poissons et je crois que la majorité en est bien consciente. Mais comme je l'ai dis plus haut, je pense que l'on peu en tirer quelques enseignements qui faciliteront la mise en place d'un beau bac, sans pour autant porter atteinte à la santé des poissons.

Concernant l'éclairage, j'ai été surpris de lire à différents endroits les mesures d'intensité lumineuse réel dans les zone équatoriales découvertes, comme sur les fleuves amazoniens par exemple. Ca se rapproche plus de ce qu'on appel un éclairage puissant, voir très puissant qu'autre chose...  Tu peux me rétorquer que l'eau est ambrée et absorbe la luminosité, c'est vrai mais pas partout : Il existe nombres de rivières à l'eau parfaitement cristaline qui héberge certaines populations de Discus et autres poissons courament répandu en aquarium, "écrasé" par la lumière dans leur milieu naturel.

Je ne cherche absolument pas à défendre l'aquascaping, contrairement à ce qu'il y parait, je ne suis pas aquascaper et suis le premier à critiquer leur méthodes d'acharnés pour distiller des engrais de toute sorte dans le bac, souvent au détriment des poissons, rendant le bac plus proche du laboratoire expérimental que l'image que l'on se fait de l'aquarium équilibré.
Je pense par contre qu'on doit aux aquascaper une meilleur connaissance des principes qui régissent l'aquariophilie d'aujourd'hui.
Oui, un éclairage puissant favorise la pousse des plantes (Sans pour autant aller jusqu'à 1W par L) et cette connaissance vient autant des aquariophiles de récifale que des aquascapers qui leur ont "piqué" les tubes à 10 000°k pour les mettre sur leur bacs.
Oui, le CO2 favorise aussi la pousse des plantes, bien entendu à condition de l'utiliser dans une situation adéquate, nottement quand le KH ne crève pas le plafond et cette pratique est directement issu du monde des aquascapers. 


Sur ce point précis, effectivement c'est assez étonnant. Effectivement, l'intensité lumineuse est à l'équateur 6 à 12 fois supérieure à la nôtre et effectivement dans les 20 à 50 fois supérieure à celle de nos bacs.

D'un côté, pour des espèces de sous-bois c'est peu gênant à priori puisque on estime que seul 1 à 2% du flux lumineux touche le sol (ou l'eau) en forêt équatoriale. Pour des espèces type Aphanius c'est bien différent effectivement.

C'est vrai que si tu éléves des poissons identiques sous des lumiéres sensiblement différentes, tu pourrais certainement constater une gradation dans l'intensité des couleurs.
Elevés dans le noir il se dépigmentent plus ou moins et plus ou moins durablement, on peut discuter des limites de ce phénomène. D'un autre côté, je n'ai jamais eu d'aussi belles couleurs sur des gardneri que ceux que j'avais mis à estiver en bassin sous le soleil du midi.

Je pense que ce serait amusant de tester les phénomènes de dépigmentation ou disons d'atténuation de pigmentation sur des espéces typiquement de sous-bois ou de savanes.


Par contre, les progrés de l'aquariophilie que tu imputes aux aquascapers, je les imputerais plutôt au pragmatisme batave et quelques aquariophiles également horticulteurs qui ont su appliquer les méthode de production horticole hors-sol modernes à l'aquariophilie. Or, les horyiculteurs japonais ont les contraintes que les néerlandais en gros et Amano a parfaitement bien su personnifier ces techniques et les transformer en objets marketing aboutis et "tendance" (et donc lucratif).

A+

@Guiyom : Je ne me moque jamais de mes anciens clients/employeurs... ;) En plus, à la différence des Médocains, vous vous n'avez pas le choix...
Jonathan Gimenez
John KCF
Le 14 décembre 2009 à 11h15
Greg
a écrit le 14 décembre 2009 à 00h05


Sur ce point précis, effectivement c'est assez étonnant. Effectivement, l'intensité lumineuse est à l'équateur 6 à 12 fois supérieure à la nôtre et effectivement dans les 20 à 50 fois supérieure à celle de nos bacs.

D'un côté, pour des espèces de sous-bois c'est peu gênant à priori puisque on estime que seul 1 à 2% du flux lumineux touche le sol (ou l'eau) en forêt équatoriale. Pour des espèces type Aphanius c'est bien différent effectivement.

C'est vrai que si tu éléves des poissons identiques sous des lumiéres sensiblement différentes, tu pourrais certainement constater une gradation dans l'intensité des couleurs.
Elevés dans le noir il se dépigmentent plus ou moins et plus ou moins durablement, on peut discuter des limites de ce phénomène. D'un autre côté, je n'ai jamais eu d'aussi belles couleurs sur des gardneri que ceux que j'avais mis à estiver en bassin sous le soleil du midi.

Je pense que ce serait amusant de tester les phénomènes de dépigmentation ou disons d'atténuation de pigmentation sur des espéces typiquement de sous-bois ou de savanes.


Par contre, les progrés de l'aquariophilie que tu imputes aux aquascapers, je les imputerais plutôt au pragmatisme batave et quelques aquariophiles également horticulteurs qui ont su appliquer les méthode de production horticole hors-sol modernes à l'aquariophilie. Or, les horyiculteurs japonais ont les contraintes que les néerlandais en gros et Amano a parfaitement bien su personnifier ces techniques et les transformer en objets marketing aboutis et "tendance" (et donc lucratif).

A+

@Guiyom : Je ne me moque jamais de mes anciens clients/employeurs... ;) En plus, à la différence des Médocains, vous vous n'avez pas le choix...


Phénomène que j'ai souvent constaté, chez des Aphyo et Chromaphyo. Les poissons qui passent d'un bac sombre à un bac avec éclairage semblent complètement délavés. A contrario, un poisson qui a passé du temps sous les néons et que l'on place dans un bac non éclairé présente des couleurs assez différentes de ses congénères gardés à l'ombre. Les couleurs se rééquilibrent après quelques jours/semaines.
Rivulus
Le 14 décembre 2009 à 11h22
J'ai appris que les poissons, de pleine eau, ont deux zones de pigmentation différentes : celle du dos entre les deux lignes latérales et celle du ventre toujours entre ces deux lignes. Le mimétisme des poissons induit que la partie inférieure devrait permettre au poisson d'être confondu avec ce qui est vu par en-dessous de lui et pour la partie supérieure avec ce qui est vu de dessus. Au-dessus de l'eau, ciel clair -> ventre clair. Au fond de l'eau substrat sombre -> dos sombre. Donc si je suis mon raisonnement il faudrait jouer aussi bien sur l'éclairage que sur la nature du sol...
ABOUTA
Le 14 décembre 2009 à 12h18
Les chouettes titi de Kéké ainsi que je l'ai précisé sur le post affairant sont passés il y a quelquestemps dans une cuve dediée et elle aussi dans l'esprit de ce post ,mais sans co2(je crois que je vais en mettre  :D çà pousse pas assez vite ). La cuve fait 100l brut ,environ 80l net et encore ,sol quartz assez brun et noir ,éclairage par rampe Arcadia(une merveille de qualité) 2x30 W et filtration externe assez puissante(perlon seul comme tous mes filtres) .
Parametres PH 6.8 conductivité 80µs
Fertilisation à peine débutée ,algoflash ,bio essentials ,sels minéraux Sera .



cyrille-dc
Le 17 décembre 2009 à 18h49
Sympa le bac, il colle bien à l'esprit du sujet :)

Comme quoi on peut faire du joli sans rentrer dans la démesure 'aquascapinguienne', tout en respectant les besoins de la faune et de la flore.
ABOUTA
Le 17 décembre 2009 à 23h55
cyrille-dc
a écrit le 17 décembre 2009 à 18h49
Sympa le bac, il colle bien à l'esprit du sujet :)

Comme quoi on peut faire du joli sans rentrer dans la démesure 'aquascapinguienne', tout en respectant les besoins de la faune et de la flore.


Merci ,mais il fait "tres jeune" encore ,l'équilibre va se faire tranquillement ,pas assez de nitrates pour l'instant afin de nourrir les plantes ,une flore bactérienne incomplete,  mais le plus difficile est passé,  malgré un peu d'algue du coté gauche là où le brassage peche un peu  :o
J'ai inversé les tubes ,amazon day derriere et special plant devant, meilleur rendu !
Il me faut remonter un peu la conductivité jusqu'à 200µs et là je pense que çà ira tres bien  8) ;)
cyrille-dc
Le 24 décembre 2009 à 14h31
Il en est où ce bac prometteur à la veille de Noël?  :)
ABOUTA
Le 24 décembre 2009 à 15h14
Toujours à la même place ! :laugh: :laugh: :laugh: :laugh:
Rivulus
Le 24 décembre 2009 à 17h06
Donc, mon cher Watson, il n'est pas DANS la cheminée.
cyrille-dc
Le 26 décembre 2009 à 17h37
Laurent, tu noteras qu'il y a un '[b]en[/b]' entre le -il- et le -est-, ce qui change un tantinet le sens de la phrase^^.
J'espère qu'Alzheimer te permet encore de le comprendre.... où que Parkinson ne te gène pas pour faire une photo  :D.... ou les deux  :laugh:

ABOUTA
Le 26 décembre 2009 à 17h51
cyrille-dc
a écrit le 26 décembre 2009 à 17h37
Laurent, tu noteras qu'il y a un '[b]en[/b]' entre le -il- et le -est-, ce qui change un tantinet le sens de la phrase^^.
J'espère qu'Alzheimer te permet encore de le comprendre.... où que Parkinson ne te gène pas pour faire une photo  :D.... ou les deux  :laugh:



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