16-18 mai 2025
SEK Espagne : Congrès de la SEK 2025   

Cyprinodon diabolis à la limite de l'extinction


Bavardages
Chromaphyo
Le 28 avril 2013 à 12h22
Plus que 35 individus ! : http://www.reviewjournal.com/news/water-environment/devils-hole-pupfish-extinction-could-be-near-just-35-left

Marco Pagni
Marco P. [Akir]
Le 28 avril 2013 à 15h47
Chromaphyo
a écrit le 28 avril 2013 à 12h22
Plus que 35 individus ! : http://www.reviewjournal.com/news/water-environment/devils-hole-pupfish-extinction-could-be-near-just-35-left



Avez-vous lu les commentaires de certains lecteurs? Au secours!
Chromaphyo
Le 28 avril 2013 à 16h12
Tout à fait, j'ai préféré ne pas continuer ma lecture jusqu'en bas de page ;D
Yves
Le 08 juillet 2013 à 22h15
çà fait mal au coeur, s'il reste vraiment 35 individus, autant dire que c'est joué...
Olivier Gentil
geopanchax KCF
Le 09 juillet 2013 à 06h28
Pas certain, l'espèce est descendu en dessous(32 individus si ma mémoire est bonne). De toute façon il n'y en aura jamais des milliers quand on connait leur biotope qui ne dois pas faire plus de quelques mètres carrés.
C'est pourtant une des espèces les plus protégées et surveillées de la planète. le soucis étant principalement le niveau d'eau dans Devil's hole, les conditions hydrologiques seront décisive pour l'avenir de l'espèce.
Yves
Le 09 juillet 2013 à 08h23
Croisons les doigts...
Didier Pillet
Didier P. [pillet]
Le 09 juillet 2013 à 08h45
Avec un "cheptel" aussi bas on peut peut-être dire qu'il y a encore des individus mais que l'espèce a déjà disparu ? 
ChrisOne
Le 09 juillet 2013 à 10h04
Un point que je trouve intéressant:

"Reasons for the continued decline are primarily related to the continued removal of the pupfish and their relocation to refugia where the population has either died, cross bred with other species, or evolved into a unique species."

La principale raison du déclin est le prélèvement d'individus pour des programmes de sauvegarde qui ont pour la plupart échoué¨

Un lien sur la situation en 1995,

plus de 600 individus en "refuge"

http://www.pupfish.net/habitats/devilshole.htm

Apparemment ça a été un échec..

@ plus

Chris


Yves
Le 09 juillet 2013 à 17h38
C'est bien le souci des programmes de sauvegarde, on cherche à augmenter les populations, puis à les relacher...dans un milieu souvent devenu inapproprié...

La seule bonne voie, à mon sens, serait de préserver le milieu qui leur est vital, mais çà, c'est une autre histoire.

La seule sauvegarde à laquelle nous puissions prétendre la plupart du temps, nous aquariophiles, c'est sans doute une préservation "à plus long terme possible", en captivité, en espérant que les milieux qui sont actuellement dégradés ne soient réhabilités un jour.....ce n'est pas gagné...

Olivier Gentil
geopanchax KCF
Le 09 juillet 2013 à 21h31
Yves
a écrit le 09 juillet 2013 à 17h38
C'est bien le souci des programmes de sauvegarde, on cherche à augmenter les populations, puis à les relacher...dans un milieu souvent devenu inapproprié...

La seule bonne voie, à mon sens, serait de préserver le milieu qui leur est vital, mais çà, c'est une autre histoire.

La seule sauvegarde à laquelle nous puissions prétendre la plupart du temps, nous aquariophiles, c'est sans doute une préservation "à plus long terme possible", en captivité, en espérant que les milieux qui sont actuellement dégradés ne soient réhabilités un jour.....ce n'est pas gagné...



Sauf que le cas de Devil's Hole est très particulier, voir unique. Dans le meilleur des cas, ce biotope ne pourra jamais accueillir des centaines d'individus. Cyprinodon diabolis vit sur une dalle rocheuse peu profonde, autour c'est un trou très profond impropre à la vie de ce poisson. Le niveau d'eau conditionne grandement les bonnes conditions de vie, d'alimentation et de reproduction.
Yves
Le 10 juillet 2013 à 08h40
Ce qui rend certainement d'autant plus impératif une préservation du milieu sus-cité à mon sens, car nous ne pouvons nous substituer à la nature.

Cependant, l'homme doit comprendre et intégrer définitivement une chose, qui est que toute forme de vie et tout biotope sur nôtre planète sont liés par des inter-actions dont nous sommes encore loin de maitriser les subtilités.

Ainsi, chercher à préserver des zones isolées les unes des autres n'est pas viable à long terme, et si l'on ne comprend pas très rapidement que si l'on ne protège pas toute la planète et son atmosphère, on
ne protège rien du tout, en tout cas pas de façon pérenne, nous irons vers une impasse.

La seule solution valable, c'est que l'on comprenne enfin que les affaires, le pétrole, l'argent, doivent passer bien après la nature, l'humain ect...à cette seule condition, il sera possible d'être dignes d'humanité, de se considérer comme une seule et même espèce qui doit avancer dans le même sens, et à partir de là, nous pourrons commencer à espérer sauver les autres espèces.

Charité bien ordonnée commence par soi-même, et tant que l'humanité sera gangrenée par des meneurs aux motivations imbéciles, encensés et suivis par nombre de moutons de Panurge, nous continuerons de nous diriger à toute vitesse vers le précipice.







ChrisOne
Le 10 juillet 2013 à 11h17
La messe est dite

je partage ton opinion

@ plus

Chris
Christian Cauvet
Christian C. [Omaha]
Le 10 juillet 2013 à 11h31
Nous sommes déjà dans l'impasse. Il y a une espèce prédatrice sur terre qui prolifère trop et est à l'origine de tous les problèmes, c'est l'homme....
Rivulus
Le 10 juillet 2013 à 11h47
ChrisOne
a écrit le 09 juillet 2013 à 10h04
Un point que je trouve intéressant:

"Reasons for the continued decline are primarily related to the continued removal of the pupfish and their relocation to refugia where the population has either died, cross bred with other species, or evolved into a unique species."

La principale raison du déclin est le prélèvement d'individus pour des programmes de sauvegarde qui ont pour la plupart échoué¨

Un lien sur la situation en 1995,

plus de 600 individus en "refuge"

http://www.pupfish.net/habitats/devilshole.htm

Apparemment ça a été un échec..

@ plus

Chris



JH Huber avait rapporté cette info il y a quelques années : un groupe de Cyprinodon diabolis avait été implanté dans un site vierge. Quand un contrôle a eu lieu ils ont trouvé une autre espèce: une différence dans les nageoires. Evolution (ultra rapide) ou croisement (le site était supposé vierge)!!!
Pascal Lakermi
Pascal L. [Exteval]
Le 10 juillet 2013 à 13h25
Yves
a écrit le 10 juillet 2013 à 08h40
Ce qui rend certainement d'autant plus impératif une préservation du milieu sus-cité à mon sens, car nous ne pouvons nous substituer à la nature.

Cependant, l'homme doit comprendre et intégrer définitivement une chose, qui est que toute forme de vie et tout biotope sur nôtre planète sont liés par des inter-actions dont nous sommes encore loin de maitriser les subtilités.

Ainsi, chercher à préserver des zones isolées les unes des autres n'est pas viable à long terme, et si l'on ne comprend pas très rapidement que si l'on ne protège pas toute la planète et son atmosphère, on
ne protège rien du tout, en tout cas pas de façon pérenne, nous irons vers une impasse.

La seule solution valable, c'est que l'on comprenne enfin que les affaires, le pétrole, l'argent, doivent passer bien après la nature, l'humain ect...à cette seule condition, il sera possible d'être dignes d'humanité, de se considérer comme une seule et même espèce qui doit avancer dans le même sens, et à partir de là, nous pourrons commencer à espérer sauver les autres espèces.

Charité bien ordonnée commence par soi-même, et tant que l'humanité sera gangrenée par des meneurs aux motivations imbéciles, encensés et suivis par nombre de moutons de Panurge, nous continuerons de nous diriger à toute vitesse vers le précipice.









Il y a une notion qui est absente de ton raisonnement.
Dans ce dernier, tu considère que l'homme est à part sur la planète et le rend à ce titre, responsable de bien des méfaits (Ce qui est en partie juste à propos des dit méfaits), mais ce n'est pas le cas. L'homme est un produit de l'évolution exactement comme toutes les espèces produites sur la planète.
Et comme toutes les espèces issues de ce monde, l'homme est mue par les mêmes règles de la nature qui régissent l'évolution.
Parmi ces règles, on peut citer celle qui pousse les espèces (Toutes les espèces) à occuper systématiquement toutes les niches écologiques qu'elles peuvent, quitte à en déloger d'autres. Cette règle principale est valable aussi bien pour les végétaux que pour les animaux. On trouve aussi celle de la loi du plus fort, ici pas de place pour les faibles, la nature est impitoyable et n'hésite pas à éradiquer les espèces moins compétitives au profit de celles qui le sont davantage.
Et je parle bien ici d'espèce toute entière et pas de populations isolée ici ou là.
Ces règles sont en place depuis que la vie existe sur terre et il n'est pas logique de critiquer les motivations de l'homme, parce qu'il agit simplement en suivant les lois qui motive toutes les espèces issues de ce monde :)

Maintenant, il est vrai qu’aujourd’hui, l'homme à acquis une maturité intellectuelle qui doit lui faire prendre conscience, qu'il y a une limite à ne pas franchir si on suit les règles immuables de la nature, celle qui justement le conditionne.
Mais ce n'est pas si facile à faire... Nos propres règles de sociétés sont elles aussi inspirées par les lois de la nature. Alors si changement il doit y avoir, c'est à ce niveau là qu'il faut le faire et prendre aussi conscience que ce n'est pas contre des agissements qu'il faut luter mais contre des instincts tout ce qu'il y a de plus naturels.
Autrement dit, il faut essayer d'instaurer des comportements contre nature, pour justement se battre pour la nature.
Dit comme ça, ça montre davantage à quel point la chose est difficile.
 
Narbert
Le 10 juillet 2013 à 14h24
Je partage l'avis de Pascal, l'Homme fait partie intégrante du règne animal et notre démographie expansionniste entraîne, chaque jour, la disparition d'un grand nombre d'espèces mais ne sommes-nous pas programmés pour cela ? Notre conscience et nos capacités intellectuelles permettront-elles d'infléchir (car il est déjà sans doute trop tard pour l'inverser) cette tendance qui semble irréversible ? Nous sommes certainement un super prédateur qui oeuvre à sa propre destruction, destruction annonciatrice de la fin d'un cycle puis de l'arrivée d'un nouveau, qui, on peut le souhaiter, se fera sans nous...
Yves
Le 10 juillet 2013 à 23h16
Je pense et j'espère, en effet, que l'espèce humaine va s'éteindre à échéance de quelques dizaines de milliers d'années, et laisser la nature reprendre ses pleins droits.

Cependant, quoi qu'il advienne, toute vie terrestre est appelée à s'éteindre, vu que nôtre système solaire n'est pas éternel, espérons seulement que nous ne pourrons jamais trouver de solution pérenne pour nous installer sur une autre planète, et la pourrir à son tour, mais sur ce point je reste optimiste, et tiens tous les "lunistes" et autres "martiens" pour de joyeux allumés, et j'espère (et suis convaincu) que toutes les expéditions du genre échoueront lamentablement...on aura déjà pourri une planète entière, je trouve que l'exploit mérite bien que l'on ne s'en tienne là sans avoir besoin de confirmer...
Pascal Lakermi
Pascal L. [Exteval]
Le 11 juillet 2013 à 02h07
Yves
a écrit le 10 juillet 2013 à 23h16
Je pense et j'espère, en effet, que l'espèce humaine va s'éteindre à échéance de quelques dizaines de milliers d'années, et laisser la nature reprendre ses pleins droits.

Cependant, quoi qu'il advienne, toute vie terrestre est appelée à s'éteindre, vu que nôtre système solaire n'est pas éternel, espérons seulement que nous ne pourrons jamais trouver de solution pérenne pour nous installer sur une autre planète, et la pourrir à son tour, mais sur ce point je reste optimiste, et tiens tous les "lunistes" et autres "martiens" pour de joyeux allumés, et j'espère (et suis convaincu) que toutes les expéditions du genre échoueront lamentablement...on aura déjà pourri une planète entière, je trouve que l'exploit mérite bien que l'on ne s'en tienne là sans avoir besoin de confirmer...


Mais, ce qui est perdu par les uns, est gagné par les autres ! :)

Sans nul doute, l'augmentation de Co2 et la pollution généré par notre mode de vie fait du mal à de nombreuse espèces, la notre la première.
Néanmoins, ce changement d’atmosphère sera sans nul doute profitable à d'autres espèces qui sauront en tirer profit.

Par exemple, l'oxygène que nous respirons, si pure, si belle, si indispensable à la vie, et glorifiée par les poètes, n'est rien d'autre qu'un poisson, une arme redoutable qu'une espèce à un jour conçue pour se débarrasser de ses concurrentes.
Il y a 2,5 milliards d'années, la vie existait sur terre sous la forme de nombreuses bactéries diversifiées et l'oxygène n'était présente que sous forme de traces. Déjà à l'époque, les différentes espèces de bactéries se faisaient la guerre pour occuper de nouveaux territoires, de nouvelles niches écologiques et tentaient d'étrangler leur voisines : la première des lois de la nature ! :)
Puis sont apparue les cyanobactéries avec une évolution majeure : La photosynthèse qui leur permettaient de fabriquer de l'oxygène, un poison fatale qui leur à permis de régner en maitresse sur la planète. Dans l'histoire de la terre, cette époque s'appelle la grande oxydation ou encore le grand empoisonnement, qui n'est rien d'autre que la première grande vague d'extinction qu'à connue la planète.
La vie due apprendre à gérer l'oxygène pour prospérer et en portera à jamais les stigmates car l'oxygène, si elle est maintenant intrinsèquement liée à la vie, est aussi responsable de l'oxydation des cellules et du vieillissement de celles-ci. 
Les cyanobactéries ont changées la face du monde. Une extinction de millier d'espèce (Peut être même des millions) à eu lieu à cause d'elles et pourtant, ce monde que nous connaissons n'aurait jamais put exister sans ce génocide qu'elles ont perpétrée.

Si un jour l'homme avait recoure à l'holocauste nucléaire, l'une des rares espèces qui survirait serait celle des scorpions. Si les bombes atomiques pétaient, nous offririons la planète à ces bestioles.
Sans véritable concurrence, ces créatures pourraient coloniser le moindre recoin du monde et prospérer, puis évoluer (Toujours mue par les mêmes lois de la nature, mieux s'adapter pour assassiner les autres espèces de scorpions qui auraient vu le jour).
Il n'est pas alors idiot de penser que ces scorpions, devenus intelligents après quelques millions d'années d'évolutions, pourraient vouer un culte à l'homme, alors disparu, qui leur aurait offert cette formidable opportunité d'évoluer à leur espèce.

De même pour l'astéroïde qui a frappé la terre il y a 65 millions d'années. Sans lui et les dramatiques conséquences que cela à occasionné sur l'atmosphère, les dinosaures n'auraient pas connu le funeste sort que l'on connais et le règne des mammifères (Et donc celui qui à abouti à nous) ne serait jamais survenu.
Cet astéroïde à généré un véritable holocauste et encore, une ère de grande extinction sur la terre.

Ici aussi, le malheur des uns, à fait le bonheur des autres.

Sans nul doute, les changements perpétrés par l'homme sur la terre et dans l'atmosphère, seront profitable pour quelqu'un. Quoi qu'il arrive, l'homme ne détruit pas, il change l'environnement en redistribuant les cartes. Lui-même ou peut être une autre espèce, saura en profiter et pourra connaitre à épanouissement qui n'aurait jamais put avoir lieu sans ces changements.

Désavouer l'homme et l'accuser des pires sacrilèges, parce qu'il à seulement suivit les lois qui l'on menées à la tête de la chaine alimentaire est assez malvenue. C'est surtout inutile car on parle ici de règles qui régissent toute une espèce. Peut ont accuser un chat de meurtre lorsqu’il tue une sourie en jouant avec ? Ou un éléphant qui tue un rhinocéros, simplement parce qu'il en avait envie ?

Je pense que tu manque sincèrement d'optimisme envers l'espèce humaine.
A notre connaissance, nous somme la première espèce qui soit parvenue à assoir sa suprématie sur le monde en développant son intelligence et non sa force, sa masse ou sa furtivité. A ce titre, nous naviguons en terrain inconnu et n'avons pas de modèle historique pour nous dire ce qui va se passer. Nous ne pouvons pour l'instant que constater l’influence néfaste que nous avons sur le monde et commençons seulement à mesurer les dangers que notre mode de vie implique, pour nous-même et pour les autres. Nous explorons de nouvelles voies que la nature à prévue pour nous en atteignant, à l'échelle de l'espèce, un point qu'aucune autre n'a encore atteint.
Peut être que notre intelligence, nos cultures, nos mythes, nos poètes et nos savants parviendront à changer la société pour l'affranchir des lois de la nature. Que nous atteindront un seuil d'éveil qui nous fera prendre conscience de ce que nous sommes, de ce que nous faisons et de ce que nous devons faire. En tout cas, cela en passera par la connaissance de soit-même, en admettant que nous ne sommes pas des étrangers sur terre et que ce qui a été défait un jour, par des gens plus primaires et uniquement muent par les lois primitives de la nature, pourront un jour être refaite par d'autres qui auront atteint un nouveau stade de conscience.
Peut être que toutes ces lois de la nature ne sont faites que pour ça, finir par créer un jour une catégorie d'être qui l'aidera à se gérer plus efficacement, moins anarchiquement et qui pourra la seconder dans cette gestion au final, assez catastrophique.
Quelque part, cela à déjà commencé... Des programmes de sauvegardes, prémisse d'une gestion des espèces sur terre sont déjà en place. Des scientifiques, s'attardent régulièrement à mieux connaitre le fonctionnement de notre environnement et des inter-actions entre les espèces. Aujourd'hui plus qu'hier, on sait déjà ce qui ne va pas pour sauver des espèces et c'est déjà un progrès énorme quand on sait qu'hier, tout le monde s'en moquait.
Mais cette prise de conscience ne va pas se faire en un jour.
On parle ici des lois pernicieuses de la nature qui régissent toutes les espèces et dont il faut nous affranchir parce que nous avons atteint ses limites. Une telle prise de conscience ne peut être individuelle mais collective, en faisant prendre conscience non pas à quelques individus, mais à une espèce dans sont entier, l'impérieux besoin de remédier à ses instincts. Il s'agit d'un virage dans l'évolution qu'il faut prendre et en temps que tel, de probablement plusieurs centaines d'années de transformations.

En ce qui me concerne, je suis confiant en l'espèce humaine.
Je pense que nous saurons prendre se virage et je crois même qu'il a déjà commencé.
Certes, de nombreuses espèces risquent de payer les pots cassés pendant les quelques centaines d'années où nous prendrons conscience de notre rôle et de la place où la nature nous aura conduit dans l'évolution.
Mais à l'échelle de la planète, je crois que c'est un prix qu'elle est prête à payer. Parce que tout au long de notre évolution, nous n'avons rien fait d'autre que suivre ses règles et que ce stade était forcement prévisible... 
                   
Didier Pillet
Didier P. [pillet]
Le 11 juillet 2013 à 05h52
Rivulus
a écrit le 10 juillet 2013 à 11h47

JH Huber avait rapporté cette info il y a quelques années : un groupe de Cyprinodon diabolis avait été implanté dans un site vierge. Quand un contrôle a eu lieu ils ont trouvé une autre espèce: une différence dans les nageoires. Evolution (ultra rapide) ou croisement (le site était supposé vierge)!!!

Cette évolution ultra rapide a été constaté sur des lézards implantés sur des îles vierges, quelques dizaines d'années plus tard, ils étaient devenus végétarien avec transformation de leur machoires et de leur estomac.
Yves
Le 11 juillet 2013 à 07h17
D'où l'adage qui dit que la fonction crée l'organe, on ne peut plus vrai en pareil cas.

D'autres cas avérés ou suspectés d'évolution rapide on été rapportés me semble-t-il, mais je ne me souviens plus exactement, il me semble sans certitude que çà se rapportait aux lémuriens.

Exteval, ton point de vue est intéressant, notamment sur la chance que donne aux autres la disparition d'une ou plusieurs espèces, l'exemple du scorpion est bien trouvé, je ne voyais pas les choses ainsi jusqu'à présent, comme quoi il est toujours bon d'échanger des idées.

En tout cas, j'aime bien ta façon de voir les choses, plus optimiste que la mienne.


Vous avez besoin d'aide ?

Faîtes une recherche sur le forum

147567 messages, 7784 discussions pour répondre à toutes vos questions...
Rechercher