Didier P. [pillet]
Le 11 juillet 2013 à 07h30 Pascal L. [Exteval]
a écrit le
10 juillet 2013 à 13h25 Il y a une notion qui est absente de ton raisonnement.
Dans ce dernier, tu considère que l'homme est à part sur la planète et le rend à ce titre, responsable de bien des méfaits (Ce qui est en partie juste à propos des dit méfaits), mais ce n'est pas le cas. L'homme est un produit de l'évolution exactement comme toutes les espèces produites sur la planète.
Et comme toutes les espèces issues de ce monde, l'homme est mue par les mêmes règles de la nature qui régissent l'évolution.
Parmi ces règles, on peut citer celle qui pousse les espèces (Toutes les espèces) à occuper systématiquement toutes les niches écologiques qu'elles peuvent, quitte à en déloger d'autres. Cette règle principale est valable aussi bien pour les végétaux que pour les animaux. On trouve aussi celle de la loi du plus fort, ici pas de place pour les faibles, la nature est impitoyable et n'hésite pas à éradiquer les espèces moins compétitives au profit de celles qui le sont davantage.
Et je parle bien ici d'espèce toute entière et pas de populations isolée ici ou là.
Ces règles sont en place depuis que la vie existe sur terre et il n'est pas logique de critiquer les motivations de l'homme, parce qu'il agit simplement en suivant les lois qui motive toutes les espèces issues de ce monde :)
Maintenant, il est vrai qu’aujourd’hui, l'homme à acquis une maturité intellectuelle qui doit lui faire prendre conscience, qu'il y a une limite à ne pas franchir si on suit les règles immuables de la nature, celle qui justement le conditionne.
Mais ce n'est pas si facile à faire... Nos propres règles de sociétés sont elles aussi inspirées par les lois de la nature. Alors si changement il doit y avoir, c'est à ce niveau là qu'il faut le faire et prendre aussi conscience que ce n'est pas contre des agissements qu'il faut luter mais contre des instincts tout ce qu'il y a de plus naturels.
Autrement dit, il faut essayer d'instaurer des comportements contre nature, pour justement se battre pour la nature.
Dit comme ça, ça montre davantage à quel point la chose est difficile.
1) Les lois de la natures, sont-elles aussi simples que tu les décris ?
Les découvertes de Darwin sur la sélection naturelle ont toujours été simplifiées, détournées y compris de son vivant pour justifier la domination d'une "élite" sur la masse.
Le bonhomme de sont vivant c'est opposé à cette tendance qui visait à simplifier,dénaturer et détourner ces découvertes pour justifié l'exploitation et l’oppression des forts sur les faibles.
Les lois de la natures ne sont pas régies uniquement par la domination des forts sur les faibles. Il y a de multiples exemples qui démontrent le contraire. Il serait tout aussi faut de prétendre que les lois de la natures sont régis par La coopération, d'organismes différents, mais les deux existent.
2) L'humanité est-elle porteuse uniquement d'un "instinct" qui la conduirait a établir des règles privilégiant les plus forts les plus "compétitifs"?
Cette question posée il est assez simple d'y répondre.
Un humain n'est pas l'humanité mais il est porteur d'une part d'humanité, regardons nous individuellement.
Pascal et moi sommes des êtres cupides, nous vendons des oeufs et des poissons, nous sommes très heureux de faire de bonnes affaires.
Pascal et moi nous donnons des œufs et des poissons, nous sommes des êtres généreux nous sommes très heureux de faire plaisir à des amis.
Cupidité et générosité nous sommes porteurs de qualités contradictoires, l'humanité est elle même ambivalente. Cette ambivalence est valable pour tous ce qui la caractérise.
Pour le moment nous vivons dans un monde qui favorise l’égoïsme, et d'autres tendances du même ordre mais il ne faut pas limiter l'humain à cela.
3) L'état d'esprit qui conduit nos sociétés aujourd'hui, est-il immuable, est-il universel ?
Si l'on jette un oeuil sur d'autre sociétés minoritaires mais contemporaines, c'est catégoriquement non, pour prendre un exemple extrême, il n'est qu'à voir les populations amérindiennes qui vivent encore en Amazonie. Toute leur vie sociale est basée sur l'entraide, la coopération, le partage.
Si l'on regarde moins loin, chez nous dans un passé proche,dans la période d'après guerre, jusque dans les années soixante dix, notre système social était profondément marqué par la solidarité et le partage. Voir la sécurité sociale etc....
Ceci dit je suis quand même d'accord avec la conclusion de Pascal ce n'est pas facile de changer, pas facile, pas certain que nous puissions le faire mais indispensable et possible.