29 mai - 1 juin
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Cyprinodon diabolis à la limite de l'extinction


Bavardages
Didier Pillet
Didier P. [pillet]
Le 11 juillet 2013 à 07h30
Pascal L. [Exteval]
a écrit le 10 juillet 2013 à 13h25


Il y a une notion qui est absente de ton raisonnement.
Dans ce dernier, tu considère que l'homme est à part sur la planète et le rend à ce titre, responsable de bien des méfaits (Ce qui est en partie juste à propos des dit méfaits), mais ce n'est pas le cas. L'homme est un produit de l'évolution exactement comme toutes les espèces produites sur la planète.
Et comme toutes les espèces issues de ce monde, l'homme est mue par les mêmes règles de la nature qui régissent l'évolution.
Parmi ces règles, on peut citer celle qui pousse les espèces (Toutes les espèces) à occuper systématiquement toutes les niches écologiques qu'elles peuvent, quitte à en déloger d'autres. Cette règle principale est valable aussi bien pour les végétaux que pour les animaux. On trouve aussi celle de la loi du plus fort, ici pas de place pour les faibles, la nature est impitoyable et n'hésite pas à éradiquer les espèces moins compétitives au profit de celles qui le sont davantage.
Et je parle bien ici d'espèce toute entière et pas de populations isolée ici ou là.
Ces règles sont en place depuis que la vie existe sur terre et il n'est pas logique de critiquer les motivations de l'homme, parce qu'il agit simplement en suivant les lois qui motive toutes les espèces issues de ce monde :)

Maintenant, il est vrai qu’aujourd’hui, l'homme à acquis une maturité intellectuelle qui doit lui faire prendre conscience, qu'il y a une limite à ne pas franchir si on suit les règles immuables de la nature, celle qui justement le conditionne.
Mais ce n'est pas si facile à faire... Nos propres règles de sociétés sont elles aussi inspirées par les lois de la nature. Alors si changement il doit y avoir, c'est à ce niveau là qu'il faut le faire et prendre aussi conscience que ce n'est pas contre des agissements qu'il faut luter mais contre des instincts tout ce qu'il y a de plus naturels.
Autrement dit, il faut essayer d'instaurer des comportements contre nature, pour justement se battre pour la nature.
Dit comme ça, ça montre davantage à quel point la chose est difficile.
 


1) Les lois de la natures, sont-elles aussi simples que tu les décris ?

Les découvertes de Darwin sur la sélection naturelle ont toujours été simplifiées, détournées y compris de son vivant pour justifier la domination d'une "élite" sur la masse.
Le bonhomme de sont vivant c'est opposé à cette tendance qui visait à simplifier,dénaturer et détourner ces découvertes pour justifié l'exploitation et l’oppression des forts sur les faibles.
Les lois de la natures ne sont pas régies uniquement par la domination des forts sur les faibles. Il y a de multiples exemples qui démontrent le contraire. Il serait tout aussi faut de prétendre que les lois de la natures sont régis par La coopération, d'organismes différents, mais les deux existent.


2) L'humanité est-elle porteuse uniquement d'un "instinct" qui la conduirait a établir des règles privilégiant les plus forts les plus "compétitifs"?

Cette question posée il est assez simple d'y répondre.
Un humain n'est pas l'humanité mais il est porteur d'une part d'humanité, regardons nous individuellement.
Pascal et moi sommes des êtres cupides, nous vendons des oeufs et des poissons, nous sommes très heureux de faire de bonnes affaires.
Pascal et moi nous donnons des œufs et des poissons, nous sommes des êtres généreux nous sommes très heureux de faire plaisir à des amis.
Cupidité et générosité nous sommes porteurs de qualités contradictoires, l'humanité est elle même ambivalente. Cette ambivalence est valable pour tous ce qui la caractérise.
Pour le moment nous vivons dans un monde qui favorise l’égoïsme, et d'autres tendances du même ordre mais il ne faut pas limiter l'humain à cela.


3) L'état d'esprit qui conduit nos sociétés aujourd'hui, est-il immuable, est-il universel ?

Si l'on jette un oeuil sur d'autre sociétés minoritaires mais contemporaines, c'est catégoriquement non, pour prendre un exemple extrême, il n'est qu'à voir les populations amérindiennes qui vivent encore en Amazonie. Toute leur vie sociale est basée sur l'entraide, la coopération, le partage.
Si l'on regarde moins loin, chez nous dans un passé proche,dans la période d'après guerre, jusque dans les années soixante dix, notre système social était profondément marqué par la solidarité et le partage. Voir la sécurité sociale etc....

Ceci dit je suis quand même d'accord avec la conclusion de Pascal ce n'est pas facile de changer, pas facile, pas certain que nous puissions le faire mais indispensable et possible.
Rivulus
Le 11 juillet 2013 à 10h57
Aurais-je loupé quelque chose ? "Cyprinodon diabolis à la limite de l'extinction" était-il un sujet du bac philo ? En tout cas intéressant à lire.
Yves
Le 11 juillet 2013 à 14h41
Rivulus
a écrit le 11 juillet 2013 à 10h57
Aurais-je loupé quelque chose ? "Cyprinodon diabolis à la limite de l'extinction" était-il un sujet du bac philo ? En tout cas intéressant à lire.


Sans forcément préciser une espèce en particulier, je crois que le sujet pourrait tout à fait prétendre au bac philo.

Pour le reste, on a un peu dévié, c'est vrai, mais tout comme toi, j'ai trouvé çà intéressant et instructif.
Didier Pillet
Didier P. [pillet]
Le 11 juillet 2013 à 16h18
Oui c'est vrai on est hors sujet mais c'est pas moi qu'a commencé Msieur !
Mais j'en remet une petite couche quand même.
Certains défenseurs de la nature jugent l'espèce humaine uniquement malfaisante jusqu'à souhaiter sa disparition !
Pourtant, ils sont comme moi capable de s’émerveiller devant la beauté d'un paysage, de s'émouvoir à la vue d'un couché de soleil, d'admirer la course du guépard, de frissonner au chant nocturne du rossignol, de s'ébahir devant la parure multicolore de petits poissons, etc.
Serte l'humanité est capable du pire mais elle est aussi capable du meilleur.
Alors que nous sommes des êtres physiquement faibles, dépourvu de protections naturelles, nous avons été capable de nous adapter aux milieux les plus hostiles, des déserts les plus arides aux étendues glacées du Nord. Au fils de notre évolution notre espèce a su explorer son environnement de la plus petite particule de la matière à l'infini de l'univers.
Cette exploration avance son mouvement s'accélère, comment ne pas s'émerveiller de cette extraordinaire aventure, de cette accumulation d'intelligence depuis l'arrivée d'Homo sapiens.

Je ne crois pas qu'il y ait un programme qui permette de dire comment cela sera, si l'aventure va continuer ou bien s'arrêter, rien n'est écrit par avance, tout est possible le pire comme le meilleur.
Narbert
Le 11 juillet 2013 à 18h07
Je serais pour ma part nettement moins optimiste que vous. Au regard de son potentiel, de [i]cette [/i][i]accumulation d'intelligence[/i], je pense que l'Homo sapiens a échoué, non seulement à l'égard de ses congénères mais également de son environnement, menaçant ainsi sa propre existence. Comme écrit précédemment, je crois que nous avons été programmé pour cela et tout aussi savants que nous sommes, nous avons encore du mal à rivaliser avec Dame nature... Nous avons été programmé pour donner l'illusion... Comment avoir confiance en une espèce qui laisse mourir plusieurs dizaines de millions de ses semblables chaque année de faim, de maladie ou lors de guerres fratricides alors qu'elle a les moyens de subvenir au bien être de toute sa population ? Nous sommes là dans un domaine qui dépasse l'aspect instinctif ou inné de nos données biologiques et qui semble correspondre davantage à un registre d'acquisition lié à la nature même de notre développement cérébral au fil des millénaires : notre ego ne nous rend-il pas bien singulier par rapport au reste du règne animal ? Ne savons-nous pas que trop rarement nous satisfaire de ce que nous avons ? Je suis très pessimiste pour les amérindiens, les pygmées, les Massai et bien d'autres  qui seront inexorablement absorbés par la civilisation dominante, ce n'est sans doute qu'une question de décennie. Notre ego et notre sens de la propriété qui s'est développé très tôt, probablement bien avant les premières sédentarisations, sont sans doute les deux maux qui nous caractérisent le mieux et qui seront à l'origine de la fin de notre monde. Et pourtant, comme Didier, je m'émerveille devant la beauté d'un poisson, l'harmonie d'un solo de piano ou l'émotion suscitée par un chef d'oeuvre pictural...
Pascal Lakermi
Pascal L. [Exteval]
Le 12 juillet 2013 à 03h18
Narbert
a écrit le 11 juillet 2013 à 18h07
Je serais pour ma part nettement moins optimiste que vous. Au regard de son potentiel, de [i]cette [/i][i]accumulation d'intelligence[/i], je pense que l'Homo sapiens a échoué, non seulement à l'égard de ses congénères mais également de son environnement, menaçant ainsi sa propre existence. Comme écrit précédemment, je crois que nous avons été programmé pour cela et tout aussi savants que nous sommes, nous avons encore du mal à rivaliser avec Dame nature... Nous avons été programmé pour donner l'illusion... Comment avoir confiance en une espèce qui laisse mourir plusieurs dizaines de millions de ses semblables chaque année de faim, de maladie ou lors de guerres fratricides alors qu'elle a les moyens de subvenir au bien être de toute sa population ? Nous sommes là dans un domaine qui dépasse l'aspect instinctif ou inné de nos données biologiques et qui semble correspondre davantage à un registre d'acquisition lié à la nature même de notre développement cérébral au fil des millénaires : notre ego ne nous rend-il pas bien singulier par rapport au reste du règne animal ? Ne savons-nous pas que trop rarement nous satisfaire de ce que nous avons ? Je suis très pessimiste pour les amérindiens, les pygmées, les Massai et bien d'autres  qui seront inexorablement absorbés par la civilisation dominante, ce n'est sans doute qu'une question de décennie. Notre ego et notre sens de la propriété qui s'est développé très tôt, probablement bien avant les premières sédentarisations, sont sans doute les deux maux qui nous caractérisent le mieux et qui seront à l'origine de la fin de notre monde. Et pourtant, comme Didier, je m'émerveille devant la beauté d'un poisson, l'harmonie d'un solo de piano ou l'émotion suscitée par un chef d'oeuvre pictural...


Là en revanche, nous sommes en plein dans les lois de la nature :)
Le nom complet de l'ouvrage publié par Darwin, pour aussi répondre à Didier, est : [i]Sur l'Origine des Espèces au moyen de la Sélection Naturelle, ou la Préservation des Races les meilleures dans la Lutte pour la Vie[/i], qui est généralement raccourci à "l'origine des espèces."
Ca veux bien dire ce que ça veux dire... Il n'y a pas de tendresse là dedans et ces lois qui sont appliquées par la nature depuis que la vie existe, définissent aussi bien les travers de notre société. Nous ne somme pas programmé pour aimer les autres mais seulement ceux, que l'on considère comme les nôtres et à ce titre, à tout faire pour assurer notre descendance à la place des autres.

C'est notre humanité qui doit faire la différence.
Cette notion finalement très abstraite qui fait naître la compassion. L'une des pointe de l'évolution de notre intelligence et qui nous fait voir que nous ne sommes pas aussi parfait qu'on voudrait le croire.
L'égo n'est pas propre à l'homme, loin de là. La plupart des animaux ne pensent qu'à eux et à personne d'autre, si ce n'est une mère à ses petits dans le règne des mammifères. C'est faire de l’anthropomorphisme que de penser le contraire. Tous les animaux qui ont développer une vie sociale ce livrent des guerres effroyables. Les fourmis engagent des batailles de parfois, plusieurs millions d'individus contre les thermites ou parfois même, contre d'autres fourmis, qui peuvent faire passer les combats humains pour des promenades de plaisances.
Les singes qui vivent en groupe organisent régulièrement des raids contre les troupes voisines, afin d'assurer leur suprématie sur un territoire, des ressources alimentaire ou des besoins de conforts. Les hommes sont-ils motivés par autre chose lorsqu'ils partent en guerre ?
Nous avons une façon d'agir répréhensible et qui heurte notre humanité et c'est tant mieux, car je doute qu'un animal éprouve des remords en mettant à mort ses ennemis ou des proies qu'il tue par jeu. C'est la différence entre eux et nous, qui porte tous les espoirs de grandeur aux quels peuvent aspirer les hommes. Parce qu'à la base, nous sommes mue par exactement les mêmes motivations : les fameuses lois de la nature qui guident tout ce qui vit sur cette terre.


     
Narbert
Le 12 juillet 2013 à 08h05
Même si j'ai une vision plus pessimiste que la tienne, je suis globalement d'accord avec toi. Lorsque je parle d'illusion, c'est justement dans le fait que notre intelligence ne nous a pas permis d'être différents des autres et que c'est logiquement notre humanité qui nous fait prendre conscience de notre inhumanité. Notre conscience nous pose des problèmes d'ordre éthique et ça c'est quelque chose qui nous est propre (que nous partageons peut-être avec nos cousins les grands singes). Nous sommes mués par les mêmes motivations que les autres espèces en terme de conquêtes territoriales, de conflits sanguinaires ou de suprématie des uns sur les autres mais sans faire d'anthropocentrisme (bien qu'il nous soit objectivement difficile de faire autrement), nous aurions dû faire beaucoup mieux... Chaque enfant ou être humain qui meurt aujourd'hui de faim ou de soif ne représente-t-il pas déjà en soi un crime contre l'humanité ? Notre influence néfaste sur notre environnement n'est-elle pas bien plus préjudiciable que celle de toutes les autres espèces réunies ?
L'ego n'est pas le fait de ne penser qu'à soi mais bien la représentation et la conscience que l'on a de soi-même et c'est quand même une caractéristique qui nous distingue avec la grande majorité des autres espèces... et qui fait que nous nous posons toutes ces questions !
Narbert
Le 12 juillet 2013 à 11h15
Une petite citation de Théodore Monod que je viens de retrouver :
« Et si l’aventure humaine devait échouer… Supposition absurde ! L’homme n’occupe-t-il pas le sommet de l’évolution biologique ? N’est-il pas le seul animal dont la tanière s’éclaire la nuit ? Le seul aussi qui soit capable d’avoir une histoire et de l’écrire ? L’antique Serpent nous l’avait promis : Vous serez comme des Dieux… Et la puissance, certes, nous l’avons eue, au moins matérielle. Nous, les rois orgueilleux de la création. Nous les maîtres d’une terre bordée de nuit… Mais si l’homme n’a pas la sagesse de respecter la vie, le monde ne risque-t-il pas de continuer sans lui ? »
Didier Pillet
Didier P. [pillet]
Le 12 juillet 2013 à 23h37
Narbert
a écrit le 12 juillet 2013 à 11h15
Une petite citation de Théodore Monod que je viens de retrouver :
« Et si l’aventure humaine devait échouer… Supposition absurde ! L’homme n’occupe-t-il pas le sommet de l’évolution biologique ? N’est-il pas le seul animal dont la tanière s’éclaire la nuit ? Le seul aussi qui soit capable d’avoir une histoire et de l’écrire ? L’antique Serpent nous l’avait promis : Vous serez comme des Dieux… Et la puissance, certes, nous l’avons eue, au moins matérielle. Nous, les rois orgueilleux de la création. Nous les maîtres d’une terre bordée de nuit… Mais si l’homme n’a pas la sagesse de respecter la vie, le monde ne risque-t-il pas de continuer sans lui ? »


Fameux !

J'ai lu cela il y a longtemps et je l'avais oublié. Avec des mots différents mon précédent propos est identique, sans aucun doute je dois ce que j'ai écrit hier à Théodor :

"rien n'est écrit par avance, tout est possible le pire comme le meilleur."

Il est moins pessimiste que tu ne l'étais hier, mais il n'est pas optimiste, le Père Monod.





Jonathan Gimenez
Jonathan G. [John]
Le 13 juillet 2013 à 00h04
Je vous conseille ce documentaire : http://television.telerama.fr/tele/programmes-tv/baka-l-appel-de-la-foret,51554501.php

Prochaine diffusion mercredi 17/07 à 01h10 sur France 5
Didier Pillet
Didier P. [pillet]
Le 13 juillet 2013 à 00h34
Finalement avec Pascal nous tirons les mêmes conclusions qui peuvent se résumer ainsi :
[b]La situation est très grave mais rien n'est encore perdu.[/b]

Mais lorsque Pascal parle des lois de la nature qu'il décrit essentiellement comme une lutte ou une compétition entre les individus et les espèces, je continue à ne pas être d'accord.

Lorsque tu sites le titre complet de l'ouvrage de Darwin tu en fait une interprétation erronée.
Quand Darwin écrit : "la lutte pour la vie" cela ne signifie pas forcément et uniquement la lutte entre les espèces.
Tu illustres ton propos en donnant l'exemple des "guerres" que se livrent les fourmis et les termites, mais il y a de multiples exemples qui montrent que la coopération, la solidarité font aussi parti de ce que tu nommes "les lois de la nature"
Coopération et solidarité entre individus d'une même espèce, par exemple chez les poissons qui vivent en banc pour dérouter leurs prédateurs. Pour rester dans le domaine aquatique, coopération entre certains poissons et les anémones, entre les poissons nettoyeurs et leur patients. [b][b]La lutte pour la vie c'est aussi cela et ça n'a rien à voir avec la guerre.[/b][/b]
Cette idée que la lutte pour la vie serait uniquement l'élimination des plus faibles par les plus forts n'est qu'un détournement de la pensée de Darwin.
Si les lois de la nature étaient comme tu les décris, la nature serait bien laide.
Le paon n'aurait pas de belles plumes et les beaux mâles qui peuplent tes aquariums seraient aussi ternes que leurs femelles, car roue du Paon et couleurs chatoyantes de nos poissons sont de sérieux handicaps pour ceux qui les porte quand ils sont confrontés à leurs prédateurs.

Narbert
Le 13 juillet 2013 à 08h55
Oui, je crois que nos points de vue se rejoignent sur l'essentiel. L'homme est un animal à part entière, régi par les mêmes règles et comportements que de la plupart des autres espèces. L'évolution lui adonné toutefois cette faculté rare d'avoir conscience de son existence, de son rapport à l'autre et à son environnement. Et pourtant, c'est le seul qui met en péril par son comportement, non seulement les fondements mêmes de sa propre existence mais également ceux qui contribuent à l'équilibre de toute une planète. En ce sens, je pense qu'il aurait dû déjà faire beaucoup mieux mais gardons espoir pour l'avenir... Avons-nous un autre choix ?
guiyom40
Le 13 juillet 2013 à 11h15
Je vais garder ce sujet sous le coude pour mes fins de soirée, celles où je l'aurai un peu trop levé... ;D


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