21-22 juin 2025
AIK Italie : Congrès de l'AIK 2025   

Reproduction de Rivulus xiphidius


Bavardages
Fanouch
Le 03 août 2007 à 01h30
J'ai depuis presque un an, un couple (très jeune au début) de [i]Rivulus xiphidius[/i].



Au début, alors que l'éleveur m'avait dit qu'ils étaient encore trop jeune, j'ai eu quelques oeufs (un de temps en temps). L'un d'entre eux m'a même donné un alevin mais ce dernier est mort à l'éclosion  :'(.

Depuis cette période de ponte (jusqu'en janvier dernier) je n'ai plus eu d'oeufs. Les poissons se portent bien. Préfèrent largement le vivant, mais grignottent un peu le reste. Le mâle course souvent la femelle qui semble ne pas répondre aux avances par manque d'oeufs.

Mon bac est un 20L. Filtré par un petit filtre d'angle à exhausteur. Sable fin blanc au fond. Mop qui va de la surface au sol (il traine sur quelques cm). Une petite touffe de mousse de java etun peu de naja permettent à la femelle de se soustraire aux avances de Mr.
Eau douce et beaucoup de nourriture vivante (daphnies, grindals, ...).

J'ai retiré à 2 ou 3 reprises le mâle histoire de laisser madame se requinquer et se goinfrer de nourriture pendant quelques jours. Mais malgrès une allure meilleure de sa part, je n'ai jamais rien eu !!

Question :
- La méthode naturelle est-elle conseillée pour cette espèce ?

Quelles sont les conseils que vos me donneriez pour essayer d'avoir une descendance. C'est un très joli poisson et j'aimerai le maintenir au mieux !!
Christian Cauvet
Christian C. [Omaha]
Le 03 août 2007 à 08h33
Essaie un plus petit bac avec une bonne touffe de tourbe fibreuse dans un coin. Tu devrais trouver les oeufs complètement enfouis dans la tourbe. On se demande même presque comment ils font pour les y mettre...
Omh
Fanouch
Le 03 août 2007 à 10h23
Je les isole combien de temps ???
Christian Cauvet
Christian C. [Omaha]
Le 03 août 2007 à 12h03
Tu les maintiens en permanence en couple avec de la tourbe fibreuse. La femelle saura bien se cacher sous la tourbe si besoin. Bien sur tu peux ajouter d'autres éléments de  décor : mousse de java et Microsorium par exemple.
Omh
Fanouch
Le 03 août 2007 à 12h16
Bon, ben je vais essayer ca ... j'ai des petits bacs plastiques de 2/3L qui devraient être pas mal pour ca !!! Je vais faire un essai sur 2/3 semaines, les remettre dans leur bac de maintenance... puis voir si des virgules apparaissent !!!

Merci pour les info. J'ai vu dans la FT de ce poisson que tu relatais ton expérience avec lui...et que la reproduction n'était pas si aisé que cela !! :(
alain91
Le 03 août 2007 à 15h19
c'est vrais que c'est un trés jolie poissons en effet  ;)

tu à vue fanouch  monsieur JP à mis une belle photo avec des petits  ;) tu me diras c'est le spécialiste des Rivulus  ;D
Fanouch
Le 03 août 2007 à 15h34
Merci Jean-Paul pour ton, expérience... je sais mieux vers quoi m'orienter ;)
Christian Cauvet
Christian C. [Omaha]
Le 03 août 2007 à 15h46
2/3 litres c'est peut être quand même un peu petit...
Sur mon expérience, elle s'est accrue depuis que j'avais écrit la FT, qui comme beaucoup d'autre, a bien vieilli...

Quant aux oeufs, tu ferais mieux de les récolter. Ils sont gros et ne craignent pas d'être manipulés.

En ce qui concerne les photos de xiphidius, j'en ai une vraiement exceptionnelle : un alevin nouveau né bicephale qui n'avait vécu que quelques jours. Elle est malheureusement très mauvaise et non macro...
Omh
Fanouch
Le 03 août 2007 à 16h23
Mets la de côté cette photo, on est en train de reprendre la mise à jour des FT.. elle sera sympa à ajouter !!!

Noté pour le volume... je vais voir ce que je peux trouver !!
notho
Le 13 août 2007 à 22h09
c est quelle pop que tu as Fanouch?
Piaf
Le 17 août 2007 à 20h58
La difficulté de repro des [i]R. xiphidius[/i] est très variable selon les populations, depuis le « franchement très facile » au « plutôt difficile ». Je tiens cette info de Mary-José Le Naour qui maintient depuis plusieurs années 3 ou 4 pop de [i]xiphidius [/i]différentes. D’où la pertinence de la question de Notho au sujet de ta pop…

J’ai personnellement des [i]R. xiphidius [/i]de la population Crique Boulanger depuis octobre 2005 (population choisie à la fois pour sa facilité de repro et sa beauté, sur les conseils de Mary-José Le Naour). C’est ma première expérience avec l’espèce et celle-ci est donc encore courte (seulement 5 repro d’effectifs très divers). Je me risque cependant à affirmer que, au moins dans les conditions où je les maintiens, ces « Crique Boulanger » constituent l’une des pop les plus faciles à reproduire de tous les killies que j’ai maintenus (soit 34 pop différentes au total, dont 6 sp. de [i]Rivulus[/i]). Rien à voir par exemple avec la difficulté de reproduction des [i]R. agilae[/i].
Je « fais » ces [i]xiphidius [/i]en « reproduction naturelle par transplantation de la mousse », après avoir constaté :
- d’une part, que plusieurs espèces de [i]Rivulus [/i](mais c’est vrai aussi pour certains Chromaphyo) préfèrent de très loin pondre sur et dans la mousse de Bogor (ou à défaut de Java) plutôt que dans un mop (sachant cependant que je n’ai que très peu essayé la tourbe fibreuse semi-flottante comme support de ponte, et ce uniquement pour [i]R. agilae[/i], car je trouve la mousse de Bogor bien plus pratique) ;
- d’autre part que les œufs sont généralement beaucoup moins mangés par leurs géniteurs que ne le sont les très jeunes alevins, et que ceci paraît rester vrai même chez des espèces pour lesquelles on obtient pourtant certains succès avec la méthode naturelle classique (la plus simple, celle où on ne touche vraiment rien et où quelques alevins (parfois pas mal) apparaissent tout seuls dans le bac des parents).
La formule en question (transplantation de la mousse), dans le cas présent destinée aux pondeurs en surface, est en fait simplement inspirée des techniques employées pour les annuels (pondeurs de fond), pour lesquels on opère une translocation directement du support de ponte (tourbe le plus souvent) vers un futur bac d’éclosion, sans collecte individuelle des œufs, mais, dans le cas présent, sans la conservation à sec intermédiaire indispensable aux annuels. Principaux avantages : - 1) on n’a pas les longues et fastidieuses collectes d’œufs, examens et manipulations des flacons ou sacs d’incubation ; - 2) la production est généralement nettement plus importante qu’en collectant les œufs individuellement (et évidemment aussi considérablement plus importante qu’avec la repro naturelle classique) ; - 3) c’est plus simple et pratique à réaliser (et surtout ça demande nettement moins de place) que l’autre formule équivalente, et classique pour beaucoup d’espèces y compris en dehors des killies, consistant à disposer de deux bacs de repro pour un seul et même couple de géniteurs, couple que l’on fait régulièrement « tourner » entre ces deux bacs toutes les 3 à 4 semaines (pour des Rivulus), les alevins étant récupérés (ou élevés) dans le bac vide de géniteurs.
À toutes fins utiles, je me permets de donner ci-dessous la recette sur laquelle je me suis actuellement arrêté pour certaines espèces, notamment les [i]R. agilae [/i]et les [i]R. xiphidius [/i]:
Maintenance permanente dans les bacs de repro = bacs de 7 litres contenant, soit un seul couple, soit 3-4 mâles avec jusqu’à plus d’une douzaine de femelles (pour les [i]xiphidius[/i], ça marche apparemment aussi bien dans les deux cas (!) ; en revanche, je n’ai jamais eu de repro de [i]R. agilae [/i]dans les bacs où ils vivent en groupe) ; bacs littéralement bourrés de mousse de Bogor + quelques petits [i]Microsorium [/i]pour mieux « structurer » la touffe de mousse, au point que les poissons n’ont presque plus d’espace pour nager, si ce n’est entre les racines de [i]Microsorium [/i]en dessous de la touffe de mousse, celle-ci flottant en occupant plus des 4/5 du volume et quasiment toute la surface. Je maintiens juste 2 ou 3 petites zones d’eau libre de quelques cm² chacune pour pouvoir nourrir. Certains [i]Rivulus [/i](particulièrement les [i]R. agilae[/i]) adorent d’ailleurs vivre sur le dessus d’un tel matelas de mousse, sur lequel ils se tiennent quasiment hors de l’eau et rampent presque plus qu’ils ne nagent ! Bacs assez bien éclairés de façon à ce que la mousse y pousse en permanence vite et bien (simplement grâce à l’éclairage général de la pièce, chez moi le HQI d’un grand bac qui éclaire généreusement toute la pièce), voire (cas de mon second bac de repro en groupe situé dans une autre pièce) grâce à une fenêtre côté sud (toutefois sans jamais de soleil direct sur le bac) si l’on ne craint pas les parois en permanence opacifiées par les algues vertes, ce qui est mon cas. Sol = billes d’argiles très peu serrées et en grande partie recouvertes de feuilles de hêtre (principal avantage : ça pourrit nettement moins vite que celles de chêne, question libération d’acides tanniques, ça marche tout aussi bien sinon encore mieux que le chêne et c’est en outre bien plus beau) + quelques chatons fructifères séchés d’aulne (maximum 3 à 5 pour 6-7 litres car ça libère un max d’acides tanniques). Bacs non filtrés (comme pour tous mes bacs de [i]Rivulus [/i]: c’est l’abondance de mousse et de [i]Microsorium [/i]qui épure, et puis ces très petits [i]Rivulus [/i]ne font que très peu de déchets). Eau assez douce (KH<1), ne dépassant pas 140 µS avant renouvellement et ramenée à 125 µS après renouvellement avec une eau de remplacement à moins de 100 µS, ce à raison de renouvellements d’un bon tiers toutes les 6 semaines environ (voire, dans mes périodes de faible disponibilité, de plus de 50-75 % après plus de 10 semaines !). Nourriture principale : vers de vase congelés (il est hélas exceptionnel que j’arrive à me procurer du fouillis vivant) + collemboles régulièrement. Nourriture secondaire = drosophiles vivantes (environ une fois par semaine, rarement deux par manque de temps, parfois pas du tout !) + quelques vers de Grindal à l’occasion.
Repro que je baptise « naturelle par transplantation de la mousse » ou « naturelle différée » : La recette est des plus simple : lors d’un renouvellement d’eau on récupère l’eau de changement ainsi que tout le mulm, et débris de feuilles que l’on vient de siphonner (on y trie au passage les quelques alevins qui ne manquent souvent pas d’y être déjà présents), on prélève au moins les deux tiers de la touffe de mousse, en prélevant à la fois dans la couche supérieure (qui contient le plus d’œufs) et dans la couche inférieure de la mousse (si l’on en dispose d’autre en remplacement, on peut même alors avantageusement prélever toute la mousse, ce qui est presque toujours mon cas). On place tout ça (eau mousse et déchets compris) dans une grande boite en plastique translucide possédant un couvercle non totalement étanche. Les plus grandes boites à chaussure en plastique (pas chères au rayon plastiques des supermarchés) conviennent parfaitement. On y ajoute 2 ou 3 brins ou micro touffes de Microsorium (voire 1 chaton fructifère séchés d’aulne, mais uniquement si on redoute un trop fort développement d’algues ultérieur car en fait on risque alors de nuire tout autant au bon développement planctonique indispensable aux alevins). On rajoute si nécessaire un peu d’eau très douce pour que toute la mousse étalée dans la boite soit largement recouverte d’eau (pour les pauvres killiphiles qui n’habitent pas une région granitique ou volcanique, je conseille, parmi les eaux de source du commerce les moins chères, la « Volcania » commercialisée par Leader Price, c’est l’une des plus douces du commerce (si ce n’est même la plus douce) tout en restant plus minéralisée que l’eau osmosée (et donc plus favorable au phytoplancton)). On ferme le couvercle de la boite et on l’étiquette soigneusement.
On place ensuite la boite dans un coin de la maison, pas trop chaud mais bien éclairé pour que la mousse continue à se développer très lentement grâce à la lumière traversant les parois de la boite, et on oublie tout ça 3 à 6 semaines sans avoir besoin d’y toucher.
(personnellement j’empile ainsi jusqu’à 5 boites à chaussures, remplies au quart environ, les unes sur les autres dans un angle de ma pièce à bacs bien éclairée (officiellement c’est mon bureau ! ) car j’utilise la même formule pour d’autres espèces, notamment pour les Rivulus, et je trouve en particulier que c’est la solution qui marche aussi le mieux (ou plutôt le moins mal) pour mes [i]R. agilae[/i] « Forêt des Malgaches » que je maintiens de cette façon depuis septembre 2002).
Les œufs contenus dans la mousse de Bogor vont éclore tranquillement (il arrive parfois que l’on en aperçoive quelques uns lors du prélèvement de la mousse, en particulier à la surface de la touffe, mais ce sont alors surtout les œufs non fécondés (= blancs) que l’on voit le mieux ! ). Certains œufs éclosent très vite après le retrait de la mousse (parfois en nombre et seulement après quelques heures, j’ai en particulier observé cela avec [i]R. cryptocallus[/i], sans doute alors du fait de l’apport soudain d’eau plus fraîche), la plupart des autres œufs n’éclosent que quelques semaines après (2 à 6) et même jusqu’à plus de 11 semaines après (maximum que j’ai jusque là enregistré chez [i]R. xiphidius[/i], les alevins étant alors d’apparence viable mais, n’ayant pas été isolés de leurs frères un peu plus vieux je n’ai pas réellement bien pu m’en assurer). Peu importe du temps d’incubation en fait : les nombreux unicellulaires ciliés, puis autres micro-organismes planctoniques qui se développent dans la mousse et la litière de déchets suffisent tout à fait à nourrir les différents alevins au fur et à mesure de leurs éclosions respectives, et ce durant ensuite une assez longue période. Il n’est donc pas nécessaire de vérifier ni rapidement ni souvent la présence d’alevins dans ces bacs d’éclosion. Il arrive ainsi par exemple que l’on trouve un beau jour dans la boite des alevins dépassant parfois déjà les 6-7 mm (pour ce qui est des [i]xiphidius[/i]) et ignorant pourtant encore totalement à quoi peut bien ressembler un nauplius [i]d’Artemia [/i]ou un micro-ver (et, en opérant dans les mêmes conditions, des alevins dépassant même les 15 mm chez des Aphio ou Chromaphyo ainsi nés dans une très grande boite largement pourvue de mousse).
Toutefois il n’est sûrement pas bon de faire trop longtemps durer ces mélanges de grands et petits alevins, les derniers souffrant tout de même apparemment pas mal de la concurrence alimentaire avec les plus grands. À partir de la troisième semaine, il vaut donc mieux explorer la boite au moins une fois par semaine (lorsqu’on a le temps) et y pêcher les alevins.

Avec les « Crique Boulanger » il n’est pas nécessaire de répéter l’ensemble de la manip trop souvent, sinon on ne saurait rapidement plus quoi faire des alevins de [i]xiphidius [/i](au moins des femelles)) ! En revanche, pour les [i]R. agilae [/i]« Forêt des Malgaches », je répète toutes ces opérations assez régulièrement pour avoir de temps à autres quelques alevins.
Mon seul (parfois gros) problème avec les trois espèces de [i]Rivulus [/i]que je continue de maintenir actuellement : le sex-ratio extrêmement déséquilibré des alevins survivants. Ce problème est chez moi actuellement très alarmant avec [i]R. magdalenae [/i]population « Anarica ». Juste quelques chiffres, pour l’exemple, et uniquement en consultant les notes de mes dernières repro (l’archivage de mes notes plus anciennes restant dans un état de total bordel !) :

- Pour [i]R. xiphidius [/i]« Crique Boulanger » : Sur les 37 derniers juvéniles survivants et sexables : 8 mâles et 29 femelles (et sur 18 autres juvéniles survivants produits plus récemment et qui commencent à devenir sexables je n’aperçoit pour l’instant aucun mâle).

- Pour [i]R. agilae [/i]« Forêt des Malgaches » :
  - entre l’automne 2005 et la fin du printemps 2006, sur l’ensemble des rares œufs collectés dans les mops (j’ajoute un mop flottant dans un angle du bac dans le cas des [i]R. agilae[/i]) ainsi que des quelques alevins pêchés dans les boites d’éclosion (transplantation de la mousse) voire parfois directement dans les bacs de repro,: seulement 9 poissons produits : 8 mâles et 1 femelle ;
  - depuis l’automne 2006 (pour 4 couples dans 4 bacs de repro différents, c’est à dire 1couple né en février 2006, 1 couple né l’automne 2005 et 2 couples nés en 2004) :
[list]
[li]- sur 10 œufs collectés dans les mops : 3 alevins éclos (toujours quelques problèmes pour bien faire éclore les œufs d’[i]agilae [/i]en incub artificielle sous eau. Dois-je essayer l’incub avec un court passage en à-sec ? Si quelqu’un a un tuyau… ), puis 2 survivants = 2 femelles ;
- sur 14 alevins pêchés dans les boites d’éclosion : 14 survivants = 14 femelles.
[/li]
[li][/li]
[/list]Conclusion : va encore falloir que je redouble rapidement d’efforts pour cette espèce avant que mes deux plus jeunes mâles restants du printemps 2006 ne deviennent trop vieux (d’autant que je suis apparemment le seul a posséder cette population en France (si je me trompe, dépêchez vous de m’annoncer cette bonne nouvelle ! ).

- Pour [i]R. magdalenae [/i]« Anarica » (Remarque : pop que je maintiens depuis octobre 2003 et pour laquelle j’ai le plus souvent de très gros problèmes pour faire éclore une bonne proportion des oeufs incubés sous eau (après essais de toutes les tortures classiques !) j’en suis même arrivé à parfois essayer l’éclosion artificielle avec des micro-pinces sous forte loupe binoculaire ! Mon prochain essai (à condition que j’arrive à avoir d’autres œufs cet automne) sera le passage des œufs en à sec durant 2 ou 3 semaines, je n’ai encore jamais essayé cette technique pour cette espèce. Quelqu’un à t-il des infos à ce sujet ? ) :
- sur les 29 poissons produits entre l’automne 2003 et la fin du printemps 2004 : 23 mâles et 6 femelles ;
- sur tous les poissons produits depuis l’automne 2004, soit de l’ordre d’une bonne vingtaine (faudrait que je recherche le nombre exact dans mes autres notes ! ) : une seule femelle (née en 2006) le reste n’étant que des mâles ! ! !

Ce fort problème de sex-ratio très déséquilibré peut-il être en rapport avec mon mode de repro « naturelle par transplantation de la mousse », par exemple du fait d’une trop forte concurrence alimentaire entre les très jeunes alevins de chacun des deux sexes ?? Pour avoir pratiqué les deux modes de repro avec les mêmes espèces (incub artificielle classique sous eau et transplantation de la mousse), a priori je ne le pense pas, mais la faiblesse de mes tailles d’échantillons respectives ne permet pas une véritable étude statistique ! (Cf. aussi l’exemple des [i]agilae [/i]où le déséquilibre n’a pas toujours concerné le même sexe au cours du temps, ou encore celui des [i]R. magdalenae [/i]pour lesquels j’ai davantage pratiqué la repro artificielle que celle par transplantation et qui pourtant présentent le problème de sex-ratio le plus inquiétant). Mais l’avenir changera peut-être cette impression…

Pour finir, j’ajoute que j’ai aussi essayé cette repro « naturelle par transplantation de la mousse », ou « reproduction naturelle différée », à peu près sous la même forme et avec un assez grand succès chez [i]R. cryptocallus, Chrom. splendopleure, Chrom.volcanum, [/i]ainsi qu’avec un succès plus modéré mais bien réel, chez [i]R. magdalenae, Chrom. bitaeniatum[/i] et même [i]A. marginatum[/i].
Dans le futur, je compte bien l’essayer à l’occasion sur quelques autres espèces qui pondent volontiers sur la mousse mais qui donnent des résultats parfois un peu aléatoires en repro naturelle classique.
Je compte aussi tester plus largement une variante, consistant en un fort pressage de la mousse retirée du bac de repro, puis sa conservation à sec 2-3 semaines dans un sac avant de la remettre en eau (comme pour de la tourbe) : cette variante a par exemple très bien marché lors d’un très petit essai que j’ai effectué avec [i]Fp. gresensi [/i](avec un à sec de 6 semaines pour cet habituel pondeur de fond) : la mousse de Bogor jaunit et meurt en apparence (ou seulement presque ?), mais ne paraît pourrir que très lentement lorsqu’on la remet dans l’eau, en y ajoutant un peu de mulm du bac initial. Le plancton et les alevins issus des œufs que contenait cette mousse ont l’air de parfaitement bien se développer et de grossir vite dans cette soupe de mousse très lentement pourrissante (mais je n’ai pas prolongé cette observation très longtemps)…
Des fois que ce genre de variante puisse avoir un effet sur le sex-ratio des alevins de [i]Rivulus [/i]survivants… (??).

Zut, toutes mes excuses pour la longueur inconsidérée de ce post. À sa relecture je constate que j’en ai fait un roman fleuve (qui déborde dans des lagunes pleines de [i]Rivulus[/i] !).
Jonathan Gimenez
Jonathan G. [John]
Le 17 août 2007 à 22h15
Ca mériterait un article dans le KR une expérience comme celle-ci !
TMoreau
Le 17 août 2007 à 22h41
Passionnant a lire, meme quand on ne maintient pas (encore) de rivulus, [u]merci infiniment[/u] Piaf pour le partage de ces experiences

C'est du serieux les landais ! ;)
Fanouch
Le 17 août 2007 à 23h04
Je n'avais pas vu qu'on avait répondu à mon post.. Merci mille fois pour ces détails passionnants !! Comme le suggère John, ca mérite largement un article dans le KR !!! C'est Christiant qui serait content !!!

Pour répondre à ta question notho, les miens sont des "Crique Boulanger" !!

Je suis un peu trop absent de chez moi ces derniers temps pour essayer les diverses méthodes cités, mais je m'y atèle dès septembre !!
Romuald Auvrignon
romu30 KCF
Membre du C.A.
Le 17 août 2007 à 23h17
Sacré Piaf
Quand je pense que notre rédacteur en chef s'inquiète pour trouver de la matière pour le KR ;D ;D ;D.
Là du coup il doit être super soulagé :P :P :P
Tu peux en faire un comme ça par mois ou c'est seulement quand tu es en vacances ???
Bon nous allons en faire profiter les "non web"
Et à bientôt à Laschamps :-*
Piaf
Le 18 août 2007 à 01h02
romu30 KCF
a écrit le 17 août 2007 à 23h17
Sacré Piaf
Quand je pense que notre rédacteur en chef s'inquiète pour trouver de la matière pour le KR ;D ;D ;D.
Là du coup il doit être super soulagé :P :P :P
Tu peux en faire un comme ça par mois ou c'est seulement quand tu es en vacances ???
Bon nous allons en faire profiter les "non web"
Et à bientôt à Laschamps :-*


Pourquoi pas ( ? ), tout au moins si d’autres éleveurs [b](1)[/b] ayant une bonne expérience avec ces espèces (la mienne n’étant en fait que très courte et modeste, en particulier en matière de xiphidius, et de plus limitée à peu d’espèces) veulent bien critiquer, amender et surtout largement compléter ce point de départ avec d’autres expériences (sur ces espèces mais éventuellement en étendant le sujet au cas de quelques autres sp. communes de Rivulus) on pourrait tenter un article collectif (même si dans la pratique ce genre d’exercice n’est pas toujours aisé) du genre « Reproduire les espèces les plus communes de Rivulus ». Je n’ai pas connaissance d’une très abondante littérature, en langue française, sur ce genre de sujet et ça ne ferait donc pas trop redite. L’idée est éventuellement à creuser mais je ne suis sans doute pas le mieux placé pour cela (ni le plus disponible, loin de là… ). D’autres avis bien sûr… (?)

[b](1)[/b] : je pense d’abord à Jean-Paul Cicéron, Christian Cauvet, Eric Gasser, Patrice Lambert, Mary-José Le Naour, Frédérique Zentz… avec lesquels j’ai parfois abordé le sujet, mais aussi à d’autres que je connais moins, voire très peu (Jacques Blanc, Gérard Couture, Jacques Laird, Louis Robles… ) ou même pas du tout mais dont j’ai parfois repéré les noms sur les listes annuelles de maintenance (Pascal Ribaud, Philippe Le Bars… ) et bien sûr plusieurs autres que j’oublie ou simplement que je ne connais pas…

Autre idée, franchement différente : comparer les avantages et inconvénients (sur le plan pratique mais aussi d’un point de vue efficacité à long terme, sex-ratio, durabilité de la souche, etc. ) des incubations sous eau et avec un à sec, et cela au sein de quelques groupes de killies différents mais en restant bien sûr parmi les espèces qui se prêtent bien à la fois à chacun de ces deux modes d’incub (gardneri, Rivulus et plein d’autres… ). Chacune des deux solutions ayant ses fermes partisans… Là encore, ce genre d’article ne peut être fait que sous forme d’un article collectif réunissant des gens ayant une bonne expérience de chacune des deux techniques et couvrant pas mal d’espèces (je n’en suis donc pas) et surtout dégageant parmi eux quelques personnes voulant bien se livrer à un effort de synthèse de ces diverses expériences de façon à dépasser un peu une simple suite de narrations indépendantes les unes des autres. On pourrait alors presque en arriver à un KR rien que sur ce seul sujet ! Mais là aussi c’est considérablement plus facile à dire qu’à faire, et je rêve sans doute un peu (va probablement y avoir des réactions… ).
Fanouch
Le 18 août 2007 à 10h35


L'idée me plaît beaucoup ... je veut bien en être en temps qu'adepte de l'incubation à sec ;)
Jean-Pierre Frémery
Jipé30 KCF
Conception du KR
Le 18 août 2007 à 11h06
Cà rend malade les éditeurs du KR : 6 pages.
Je crois qu'il finira dans un KR, tant pis pour ceux qui l'auront lu ici.
Piaf, quand tu interviens, çà ne rigole pas !!!
alain91
Le 18 août 2007 à 11h59
bonjour à tous,

oui la je crois que Piaf à battue le records en long... de post , au début je me suis dis au punaise je lis pas tous ça  ;D à la finale cela valait le coup, alors effectivement pourquoi pas un petit article dans le KR, quant à ces poissons il est vrai qu'il sont vraiment trés beau, et 1 point pour monsieur JP  ( Rivulus) ;D ;D ;D
Fanouch
Le 02 octobre 2007 à 13h53
Petit up pour signaler qu'avec les 6 femelles que m'a apporté Piaf au congrès (un grand grand merci à lui d'ailleurs) ... tout semble aller bien mieux !!

J'ai pu récolter 13 oeufs (qui me porteront chance ou peut-être pas pour la suite ;)) hier soir... 24 heures après l'acclimatation !!!

Que du bonheur  :D :D

Je crois que monsieurs xiphidius avait très envie de nouvelles compagnies. rien d'autre ;) ... avec 6 nouvelles madame, il est servi :D ;D


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