Greg
Le 28 février 2010 à 12h59 Jonathan G. [John]
a écrit le
28 février 2010 à 10h44 Je trouve que coller des étiquettes sur des vieilles souches douteuses ne ferait que compliquer les choses. Mieux vaut sans doute laisser les vieilles souches continuer leur chemin, et essayer de se concentrer sur les nouvelles souches d'origine connue. Pour celles-là, il y a un code de collecte, voire un CIXX pour les imports commerciaux, qui suffit à les identifier. Conserver ces souches "intactes" sans que le code ne se perde en route serait déjà pas mal.
Au contraire, cela permet de pérenniser des espèces dont aucune des souches en circulation n'a de point de pêche par exemple. Ne pas avoir d'origine connue n'est pas une tare juste une caractéristique qui doit être connue et distinguée.
Quand aux poissons sauvages avec un vrai bon point de pêche, leur pureté n'est qu'une demi-garantie de succès à terme. Si on se réfères à l'article (fondamental selon moi) de Jean-François dans le KR06/03, on sait qu'on va perdre une partie de ces souches parce que leur allèles de départ ne vont pas leur permettre de durer. Donc, Pour moi il est important de distinguer TOUTES les souches quelle que soit leur origine. Dans la mesure où tout mélange de lignée est interdit, on verra ainsi sur la durée celle qui ont une certaine espérance de vie et celles sans lendemain. A minima, toutes les souches devraient avoir une année d'entrée dans le hobby, pas moins.
Foi de zootechnicien, s'appuyer exclusivement sur des origines patentées est un énorme connerie et l'histoire à toujours montré que vous vous en apercevrez toujours trop tard.
Quant au certificat AFV, je ne reviens pas sur ses mérites que nous serions bien inspirés d'imiter vue la dangereuse collectionnite d'une partie de nos membres et les capacités saltatoires de nos poissons. Si une hybridation devait être constatée sur une de nos souches, un tel document doit permettre de scier la branche abatârdie au lieu de devoir éteindre connement (et je pése mes mots) la ou plutôt les souches faute de maîtriser l'info sur leur diffusion. Fabien Liberge pourra vous confirmer un taux affolant de noms erronés lors des transmissions de poissons d'après les cartes jaunes. On doit absolument penser que la même chose arrive chez nous et y remédier.
A titre personnel lorsque je cède un couple de killis ou plus souvent des oeufs, je laisse une carte de visite avec mon numéro KCF, la date et le nom de ce que j'ai cédé. Je vous engage à faire de même, la mémoire est fugace. Si Roland Quagliotti avait pu se souvenir de qui lui a cédé les bitaeniatum que je maintiens, il y a plus de 20 ans, ils auraient peut-être une identité aujourd'hui.
Pour vous donner un exemple concret, je suis l'heureux détenteur d'une orchidée nommée Brassocattleya 'Makai' "Mayumi". Cela signifie que cet hybride est un 'Makai' et que ma plante est un fragment d'un spécimen primé dans les années 1930 et nommé "Mayumi". Tout ceci est enregistré à la RHS. Cette simple mention me permet de savoir exactement à qui j'avais affaire quand je l'ai trouvé.
Vous auriez des 'Cap Lopez' "Bob", des "Mick", des "Joe", des "Youssef" que ce serait pareil quelle que soit leur origine quand on ne parvient pas à déterminer un point de pêche. Et peut-être que des "Rémi" trouvé dans une animalerie des années 70 ont plus d'avenir que des poissons à point GPS ramené l'an dernier. Ne pas pouvoir le savoir est insupportable.
A+