Comportement fundulopanchax nigerianus après mort de deux femelles

Bonjour, 

je viens vous poser une question après une observation que j'ai faite dans mon bac de 60L peuplé de fundulopanchax nigerianus. 

J'avais à la base 2 femelles et un mâle mais j'ai malheureusement perdu mes deux femelles. J'ai euthanasié la première qui semblait en difficulté et en mauvaise santé dès son arrivée chez moi. Elle était beaucoup plus petite que l'autre femelle, semblait avoir des problèmes de croissance et à la fin de sa vie n'était plus capable de se tenir à l'horizontale, avait les nageoires déchiquetées qui ne repoussaient pas... La seconde a fait une hydropisie soudainement, sans que j'en ai l'explication. Je l'ai mise en eau salée probablement trop tard, elle est morte de lendemain. Fort heureusement personne d'autre dans le bac n'a été touché. 

Il reste donc dans le bac le mâle adulte accompagné d'une douzaine de juvéniles âgés de 2 à 4 mois à peu près, ce qui m'amène à ma question : depuis la mort de la seconde femelle, j'ai constaté comme une forme de "dépression" chez le mâle. Il était beaucoup moins visible, souvent caché, peu enthousiaste lors des repas, n'apparaissant parfois même pas lors de la distribution. J'ai constaté un amaigrissement, voyant apparaître ses os sous la peau. Depuis il va heureusement mieux, il a repris une belle forme, est beaucoup plus actif et se nourrit normalement. Je souhaitais toutefois savoir si vous aviez déjà observé ce genre de comportement ? Je sais évidemment que le terme de "dépression" n'est pas adapté ici, mais se peut-il que l'absence de femelle de sa taille, et donc de possibilité de s'accoupler, entraine un mal-être ? Ou penchez-vous plutôt pour une simple coincidence, comme une maladie passagère ?

Bonne soirée !

J'ai eu le même problème avec une femelle australe. Son mâle était mort est elle présentait les mêmes "symptômes". Ça s'est arrangé quand ses petits ont grandi. Par contre, elle n'avait pas complètement accepté le nouveau mâle que je lui avais "présenté".

Attention à l'anthropomorphisme.

Ces réactions s'expliquent par l'absence puis la réapparition de compétition alimentaire.