Pascal L. [Exteval]
Le 18 juillet 2012 à 10h58Bien sûr, ça aiderai un débutant mais c'est un travail long et laborieux don la perspicacité n'est pas forcément juste.
Déjà, il faut savoir si la catégorie de poisson visée par le débutant est un annuel, un non-annuel ou un semi-annuel. Cette information est facile à trouvée, j'aurais même tendance à dire, le B-A-BA à faire avant toute recherche. Si quelqu'un veut prendre un poisson sans même savoir dans quelle catégorie il se trouve, la démarche est pour le moins cavalière. Souvent, une simple question au vendeur permet d'approfondir la question.
Ensuite, les méthodes d'incubations en fonction de la catégorie sont à peu près toutes les mêmes. Il ne servirait à rien de les détailler en fonction de chaque espèce. Surtout qu'avec le nom du genre, on est vite fixé... Il est facile de savoir qu'un Nothobranchius est forcement un annuel, un Aphyosemion ou un Epiplatys un non-annuel etc. Seuls les Fundulopanchax peuvent offrir des différences avec des non-annuels et des semi-annuels.
Après, Le temps d'incubation est fortement variable en fonction du taux d’hydrométrie du substrat d'incubation et de la température. Pour donner un ordre d'idée, 2°C de différence dans l'incubation des Nothobranchius, implique parfois 2 à 3 mois d'incubation de plus ou de moins et cela, quelque soit l'espèce. Il n'y a qu'un indicateur fiable pour déterminer la fenêtre d'éclosion, c'est le coup d'oeil sur les oeufs qui permet de savoir où ils en sont. On doit pouvoir voir l'iris des yeux des alevins dans les oeufs pour se dire qu'il est temps de les mettre en eau.
Dans ce cas, un tableau déterminant les temps d'incubations serait bien peu fiable, voir même, pourrait induire un débutant en erreur en lui faisant rater la fenêtre d'éclosion.