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Retour d'expérience : annuels en eau dure


Les killies : maintenance, reproduction et élevage
Vincent Bellini
Vincent Bellini [aqualife]
Le 04 janvier 2022 à 00h09

Bonjour à tous, 


J'aimerais vous partagez mon retour d'expérience sur le maintien et la reproduction d' ASA en eau " dure". 


J'aimerais également connaître vos avis sur la question et vos retour d'expérience en la matière. 


Je maintiens mes bac à une conductivité comprise entre 70 et 200 micro Siemens. 


Ayant eu un sur nombre de Nematholebias papiliferus . J'ai pris le partis de tenter de séparé le groupe en deux en imposant à un des groupes une maintenance en eau du robinet qui est dure chez moi. Le GH de l'eau du robinet tourne autour de 20 et la conductivité et comprise entre 550 et 600 micro Siemens. 


Les deux groupes ce sont très bien developer et reproduit. Les oeufs ce sont bien devellopé et on éclos dans les deux cas. 


J'ai donc pris le parti de tester également l'éclosion directement en eau du robinet, pour cette espèce en le comparant avec un lot d'oeufs mis à éclore dans une eau à 30 micro Siemens. Le nombre d' oeufs était strictement le même et du même pondoire, de la même récolte et mouillé à la même température.

 

Le résultat fût que les taux d'éclosion ont était très similaires sans aucun rampant dans les deux cas. 

Par la suite je poursuit leur croissance en eau du robinet. 


Quelle est votre avis sur cette observations ? 

Quelle sont vos retours d'expériences en la matière avec d'autres espèces ? 


Personellement j'entreprends de faire ce test sur les autres espèces que je maintiens, en comparant entre eau "douce" et eau "dure".

Olivier Gentil
geopanchax KCF
Le 04 janvier 2022 à 07h27

Expérience à confirmer sur le long terme...D'autres l'on fait il y a déjà bien longtemps.

Si des résultats sont bons, pour l'instant avec Nematolebias papiliferus, il n'en sera pas de même avec, par exemple, Simpsonichthys  cholopteryx ou Spectrolebias costai.

C'est par contre parfaitement adapté pour Hypsolebias carlettoi ou fulminantis (issus de milieux à forte conductivité).

Vincent Bellini
Vincent Bellini [aqualife]
Le 04 janvier 2022 à 07h43

Merci pour ton retour. 


Je me doute que cela ne conviendra pas à toutes les espèces. Et que certaines ou la pluspart nécessite une eau très douce. 


Pour le moment sur un cycle complet avec Nematholebias papiliferus ça marche après effectivement à voir sur le plus long terme. 


Je me demande ci il ne serait pas interressant d'orienter les débutants sur ces espèces qui ce contente d'une eau de conduite dure lorsque il non pas ou difficilement accés à une eau douce. 

Christian Lebec
Christian 84 KCF
Secrétaire
Le 04 janvier 2022 à 07h47

Je élevé seulement quelques espèces d'ASA mais pas celle-ci, réputée pour être facile. Pour moi un poisson facile est un poisson tolérant vis à vis des conditions de maintenance, ce n'est que mon avis. Certains ASA ne pondront pas si l'eau est trop conductrice par exemple. C'est la même chose chez certains nothos qui, au contraire, pondront beaucoup mieux dans une eau chargée en sels minéraux.

Cette expérience est très bien inspirée et prouve que ce poisson est parfait pour débuter avec des ASA, laissant ainsi la place a un large panel de conditions de maintenance. Elle permettra au débutant de s'initier très bien à l'observation de l'incubation des oeufs à sec, connaissance primordiale quand on veut reproduire des annuels et qui ne peut se faire que par l'expérience personnelle.

Néanmoins je doute que tu arrives à reproduire cette expérience avec un Terranatos dolichopterus par exemple. Je ne pense pas que quelqu'un ait déjà essayé, si ça se trouve ça fonctionnerait, mais j'en doute.

Olivier Gentil
geopanchax KCF
Le 04 janvier 2022 à 20h24

Le principal problème avec certaines espèces, c'est que les oeufs supportent mal, voir pas du tout (Simpsonichthys cholopteryx par exemple) la présence de sels minéraux.

Ce n'est pas que les poissons ne pondent pas mais que les oeufs disparaissent en eau dure.

Didier Pillet
Didier Pillet [pillet]
Le 09 janvier 2022 à 14h39

+1 avec Olivier.

Pour répondre a la question de Vincent, les ASA sont présents en Amérique du Sud sur des territoires immenses, sur ce continent du Nord au Sud, on en trouve sur une distance de 5000 km et d'Ouest en Est sur une distance de plus de 4000 km, je vous laisse imaginer la variété géologique* de ces immensités. Rien qu'au Brésil, j'ai pu mesurer une conductivité de 1400 µS dans la mare d'Hypsolebias fulminantis à Guanambi et une conductivité de 4 µS pour Simp. cholopterix que l'on trouve sur le plateau central du Brésil dans l'état du Goias.

Pour ce qui concerne Nematholebias papiliferus, dans la région de Rio Janeiro, j'ai visité une mare proche du rivage ou l'espèce a été signalée, la conductivité y était de 450 µS.

* la nature du terrain sur laquelle l'eau s'écoule détermine sa conductivité, sur les roches facilement solubles (calcaire) les eaux sont fortement minéralisées, sur les roches peu solubles (silice) les eaux sont peu minéralisées.



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