Piaf
a écrit le
22 avril 2014 à 04h28 Mais avant de partir plein pot sur l'hypothèse d'un parasitage par un [i]Piscinoodinium[/i] encore faudrait-il vérifier ce diagnostique, qui reste ici très hypothétique. Chez les killis (à l'exception des [i]Nothobranchius[/i], beaucoup plus sensibles à ce parasite que les autres), les [i]Piscinoodinium[/i] atteignent en effet en priorité les jeunes poissons (vers 10 à 15 mm) mais bien plus rarement un [i]Fundulopanchax[/i] adulte...
Pour diagnostiquer une piscinoodiniose sans trop de risque de se tromper, il suffit d'examiner les nageoires anales et caudale du poisson par transparence et à l'aide d'une forte loupe et d'une forte lampe torche ou lampe de bureau (lumières du bac éteintes). On voit alors assez bien les minuscules (moins de 0,1 mm) grains de poussière arrondis, blanchâtres dorés, correspondant aux nombreux parasites fixés sur ces nageoires ("maladie du velours").
Un poisson tenant en permanence les nageoires fortement pincées (comme sur tes photos) est en train de subir un fort stress, souvent dû à une pathologie. Mais ce peut être diverses sortes de pathologie, pas obligatoirement une piscinoodiniose. Ça peut par exemple très bien être aussi une maladie bactérienne, sur laquelle le sel n'aura pas d'effet ou guère.
Mais bon, un traitement au sel, du moins s'il est bien conduit, ça n'est jamais dangereux et on peut donc toujours essayer. Quelquefois ça suffit pour re-booster un poisson entamant une phase de guérison... Mais ça peut aussi parfois faire perdre du temps avant d'essayer un produit plus actif, du moins dans les cas ou l'agent pathogène, et un traitement adapté, ont pu être identifiés (souvent bien difficile à partir d'une simple photo).