Piaf
Le 02 janvier 2015 à 20h07 alex95800
a écrit le
02 janvier 2015 à 09h59 Cela n'est pas spécifié
Mais c'est hyper facile à mesurer soi même : un chronomètre, un verre gradué et hop !
Tu abaisses un petit peu le niveau d'eau dans le bac, juste assez pour pouvoir placer le verre gradué sous la sortie du filtre, et tu mesures le temps nécessaire pour remplir un volume donné dans le verre gradué. En utilisant une simple "règle de trois" (un "tableau de proportions" pour les plus jeunes), il ne reste ensuite plus qu'à exprimer le résultat obtenu en [i]nombre de litres filtrés par heure[/i].
L’avantage de cette approche est d’obtenir ainsi le débit réel d’un filtre dans les conditions où on l’utilise (état des masses filtrantes en particulier) et non un débit théorique fourni par le fabricant.
Ce même résultat obtenu devient encore plus facile à interpréter si on exprime ensuite ce débit en [i]nombre de fois où le volume du bac est filtré par 24 heures[/i].
Dans le commerce aquariophile, les pompe à eau placées d'origine dans les filtres ont généralement des débits très très élevés, le plus souvent compris entre 1 et 3 fois le volume du bac par heure (et même dans certains cas jusqu'à 5 fois par heure ! ), soit donc au moins 20 à 70 fois le volume du bac par jour (exemple : un débit de 200 litres par heure (= celui d’une très petite pompe à eau électrique), représente en fait un débit de 240 fois par 24 heures le volume d’un bac de 20 litres, et 480 fois / 24h celui d’un bac de 10 litres ! ! ! ).
Pour la très grande majorité des espèces de killis, on considère qu'un débit de filtration atteignant à peine 1 fois le volume du bac par jour (24h) est tout à fait suffisant (en n'oubliant d'ailleurs pas que, dans un bac de killis, on peut même tout à fait se passer totalement de filtration). Des débits nettement plus élevés, jusqu'à plus de 10-12 fois le volume du bac par jour, y restent cependant tolérables, du moins à condition de s'arranger pour nettement "casser", immédiatement dès la sortie du filtre, le courant créé par ce dernier, cela en utilisant une série d’obstacles très rapprochés (une grosse touffe de mousse aquatique peut à la rigueur faire l’affaire).
En conclusion, dans ton cas :
- soit le débit de ton filtre reste suffisamment peu au dessus des valeurs ci-dessus et tu t'arranges simplement pour le faire chuter davantage en freinant l'eau dans le filtre, soit à l’entrée en utilisant des masses filtrantes importantes et surtout très denses (par exemple mousse de filtration très fine, épaisse et bien « sale » ! ), soit dans le tuyau de sortie, par exemple à l'aide d'une pince, comme on te l'a conseillé ci dessus ;
- soit tu changes ta pompe à eau pour celle la moins puissante que tu pourras trouver (on trouve, pour moins de 10 euros, des pompes à eau de puissance 3,5 watt dont le débit, réglé au plus bas, ne dépasse guère 100 litres par heure (débit qui peut ainsi être facilement abaissé à des valeurs beaucoup plus basses en freinant assez fortement l’eau dans le filtre ou dans le tuyau de sortie) ;
- soit encore tu optes pour une alimentation du filtre par un exhausteur de très faible débit (mais plus bruyant).
Une autre excellente solution, tout au moins en complément des dispositions ci-dessus, (solution que personnellement j’utilise) est de restituer l’eau filtrée dans ton bac à travers ce que l’on appelle une « gouttière », le plus souvent remplie de pouzzolane et finement percée, qui crée ainsi un retour de l’eau sous forme de pluie en grosses gouttes, ne générant pas de réel courant dans le bac. Mais là, cela nécessite nettement plus de bricolage, en particulier pour bien ajuster gouttière et couvercles…