Yoz KCF
a écrit le
24 avril 2022 à 19h14 Certaines espèces ont disparu dans leur milieu naturel. Certaines ont pu être sauvées grâce à l'action de simples aquariophiles amateurs. Lorsque certaines sont protégées (comme Aphanius fasciatus en Corse), il est interdit de les pêcher. Aujourd'hui certaines personnes possèdent des espèces protégées sans trop savoir comment elles ont transitées. La question se pose effectivement de savoir s'il faut un permis particulier pour les "posséder et les élever". Rien n'est parfait mais le plus important (dans mon cas) est de maintenir une espèce potentiellement en danger.
Salut,
je veux pas faire la police,, mais Aphanius fasciatus et A. iberus sont inscrites à l'annexe II de la convention de Bern. Cela signifie que :
"Article 6
Chaque Partie contractante prend les mesures législatives et réglementaires appropriées et nécessaires pour assurer la conservation particulière des espèces de faune sauvage énumérées dans l'annexe II. Seront notamment interdits, pour ces espèces:
a toutes formes de capture intentionnelle, de détention et de mise à mort intentionnelle;
b la détérioration ou la destruction intentionnelles des sites de reproduction ou des aires de repos;
c la perturbation intentionnelle de la faune sauvage, notamment durant la période de reproduction, de dépendance et d'hibernation, pour autant que la perturbation ait un effet significatif eu égard aux objectifs de la présente Convention;
d la destruction ou le ramassage intentionnels des œufs dans la nature ou leur détention, même vides;
e la détention et le commerce interne de ces animaux, vivants ou morts, y compris des animaux naturalisés, et de toute partie ou de tout produit, facilement identifiables, obtenus à partir de l'animal, lorsque cette mesure contribue à l'efficacité des dispositions du présent article."
Donc non il est interdit d'en garder chez soi. Cette protection ne s'appluque pas qu'en Corse, mais dans tous les états qui ont signé cette convention. Il doit être possible d'avoir une dérogation ou une autorisation, mais cela doit entrer dans un cadre précis de conservation. Ca pourrait être le rôle du KCF d'obtenir de telles autorisations, mais ça demande du boulot et du sérieux. Et donc prudence, même si les animaux détenus sont issus de captivité depuis de nombreuses générations...
Séb