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Assèchement / Protocole


Les killies : maintenance, reproduction et élevage
Timothe Hulin
Timothe Hulin [Timothe49]
Le 13 octobre 2019 à 20h39

Bonjour 


Je me lance dans le semi annuel avec assèchement des œufs , c’est un début pour moi cette méthode , je ne trouve pas de « modèle de protocole «  sur le KCF même si je suppose qu’il dois y’en a avoir ..

Si quelqu’un a un lien sur un protocole d’assechement sa serai le top ? ou même si il l’a en tête ?

Espèce concerné : Fund. Ningerianus

Merci beaucoup 

Olivier Gentil
geopanchax KCF
Le 13 octobre 2019 à 20h47
Rien de plus simple...Tu retire le substrat contenant les oeufs (tourbe ou fibre de coco) avec une épuisette (ou tu siphonne avec une épuisette en sortie pour récolter le substrat). Tu presse fortement pour évacuer le maximum d'eau. Tu peux à ce stade contrôler la présence d'oeufs. Tu met dans un sac hermétique pour l'incubation.
Timothe Hulin
Timothe Hulin [Timothe49]
Le 13 octobre 2019 à 21h04

Okay 

J’avais vue des personnes mettre en boîte hermétique , ça marche aussi? 

Et si les œufs sont sur mop , je peux les disposer dans de la tourbe humide moi même à la mains ?

Merci des infos ?

Olivier Gentil
geopanchax KCF
Le 14 octobre 2019 à 07h56

En boite hermétique ça fonctionne aussi. Attention tout de même à bien brasser régulièrement le contenu de la boite. L'humidité restante tend à s'évaporer et à condenser sur le couvercle, il est donc parfois nécessaire d'humecter un peu le substrat.

Pour les non annuels, il est préférable de disposer de tourbe fibreuse. Dans ce cas, je fait deux galettes de tourbe fibreuse (plus humide que pour les annuels et semi-annuels). Je collecte les oeufs du mop et les dispose sur une des galettes en respectant un minimum d'espace entre chaque oeufs (+ uo - 5mms). Une fois les oeufs disposés, je met la seconde galette par dessus et le tout dans un sac hermétique.
Timothe Hulin
Timothe Hulin [Timothe49]
Le 14 octobre 2019 à 10h10

Donc pour mes fundalopanchax (semi annuel ), je prélève les œufs du mop , je l’es dispose sur de la tourbe humide , je l’es recouvre de tourbe humide et je referme le sachet , et en gros 3-4 semaines en fonction de l’évolution je remet en eau ? 

J’ai bien compris ??

Romain Rozier
Romain R KCF
Vice-Président, Webmaster
Le 14 octobre 2019 à 11h19
Timothe Hulin [Timothe49]
a écrit le 14 octobre 2019 à 10h10
Donc pour mes fundalopanchax (semi annuel ), je prélève les œufs du mop , je l’es dispose sur de la tourbe humide , je l’es recouvre de tourbe humide et je referme le sachet , et en gros 3-4 semaines en fonction de l’évolution je remet en eau ? 
J’ai bien compris ??

Salut Thimothé, je pense qu'il faut faire des distinctions selon la durée d'incubation, et surtout, j'imagine que beaucoup d'éleveurs font selon leurs expériences personnelles.

Pour les incubations plutôt courtes (2 à 3 semaines la plupart des aphyos par exemple, bon nombre d'éleveurs les laissent en eau, certains les mettent quand même sur de la tourbe).

Pour les semi-annuels, tu citais par exemple nigerianus, pour ma part je les mets comme dit Olivier sur des petites galettes de tourbe humide mais pas trempée (on dit souvent comme du tabac à rouler). Pour ma part, je ne les recouvre pas pour une raison très simple :  certains oeufs ne seront pas fécondés et vont moisir, cette moisissure se dispersera dans l'ensemble de ta boîte et contaminera tes oeufs sains et fécondés. Donc je dépose les oeufs au fur et à mesure des récoltes, en les espaçant d'1 cm voire un peu moins. Tous les jours ou presque, je les contrôle, et je supprime ceux qui blanchissent. Il est donc important de garder les oeufs visibles, pour effectuer ce contrôle. Par ailleurs, avec une loupe, ça te permettra de voir l'état d'avancement embryonnaire, avec un peu d'expérience, et notamment en voyant bien l'oeil se développer, on sait vite quand il sera tant de le mettre en haut.

Pour les annuels, en tous cas pour ceux dont la durée d'incubation est longue (plusieurs mois, voire plusieurs semestres), généralement on récupère la tourbe dans laquelle ils ont pondu, on vérifie la présence d'oeufs, on compte approximativement, on date la récolte, la date espérée future d'éclosion, et après avoir essoré la tourbe (ou coco), on met en sachet. Et dans ce cas là, effectivement on ne contrôle plus du tout l'état des oeufs à espaces aussi fréquents que pour les autres espèces.

Timothe Hulin
Timothe Hulin [Timothe49]
Le 14 octobre 2019 à 11h58

Bonjour Romain , c’est justement tes Fund que je parle ?

Galette de tourbe que tu disposes dans une boîte ou sachet ?

Et surtout niveaux taux d’humidite de la tourbe tu est comment ?

Didier Pillet
Didier Pillet [pillet]
Le 14 octobre 2019 à 17h16
Relis attentivement Romain à déjà répondu a tes questions.
Timothe Hulin
Timothe Hulin [Timothe49]
Le 14 octobre 2019 à 19h11
Oui autant pour moi j’avais répondu trop vite 
Olivier Gentil
geopanchax KCF
Le 14 octobre 2019 à 20h39

Contrairement à Romain, je mets entre deux galettes même pour des incubations courtes (espèce non annuelle). D'abord parce que ça permet de conserver une humidité plus homogène des œufs et parce que les éventuelles moisissures ont beaucoup de mal à proliférer sur la tourbe. Je fais tout même un contrôle quotidien les 3 premiers jours, il suffit de soulever la galette supérieure.

C'est la méthode que j'utilise quand je veux absolument et immédiatement une descendance (pour une espèce nouvellement acquise par exemple) car je trouve que j'ai de meilleurs résultats qu'avec une incubation en eau.
Timothe Hulin
Timothe Hulin [Timothe49]
Le 14 octobre 2019 à 20h46
Merci beaucoup pour vos infos !
Pascal Lakermi
Pascal Lakermi [Exteval]
Le 14 octobre 2019 à 20h56
geopanchax KCF
a écrit le 14 octobre 2019 à 20h39
Contrairement à Romain, je mets entre deux galettes même pour des incubations courtes (espèce non annuelle). D'abord parce que ça permet de conserver une humidité plus homogène des œufs et parce que les éventuelles moisissures ont beaucoup de mal à proliférer sur la tourbe. Je fais tout même un contrôle quotidien les 3 premiers jours, il suffit de soulever la galette supérieure.
C'est la méthode que j'utilise quand je veux absolument et immédiatement une descendance (pour une espèce nouvellement acquise par exemple) car je trouve que j'ai de meilleurs résultats qu'avec une incubation en eau.

Le problème de l'incubation en eau, c'est les moisissures.

Un œuf mal fécondé moisira quelque soit la méthode choisie. Dans le choix d'une incubation en eau, l'attention du killiphile sera requise une à plusieurs fois par jour pour retirer les œufs blancs afin qui les moisissures ne se propagent pas sur les œufs voisins. Comme il l'a été dit, la tourbe est un antifongique naturel qui bloquera la propagation sur les œufs. Pour ma part, je pratique l'incubation sur tourbe (et donc à sec, ou semi-humide) pour toutes les espèces que je maintiens, y compris celles qui pourraient fonctionner avec une incubation en eau, c'est déjà beaucoup plus simple à gérer. 


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