Piaf
a écrit le
27 août 2014 à 02h31 Vu la très grande diversité des diptères et la relativement faible diversité morphologique de leurs larves, identifier une larve de diptère est généralement une affaire de spécialiste. Alors à partir d’une photo…
(et de toute façon, je connais très mal les insectes non aquatiques, et extrêmement mal les diptères ! )
En particulier, je ne connais pas cette espèce invasive d’origine subtropicale et quasiment non présente en France.
Cependant, vu sa grande taille et sa morphologie, en particulier l’aspect des larves les plus vieilles, ton hypothèse d’un diptère du groupe des Stratiomyidés parait tout à fait tenir la route. De plus, l’espèce à laquelle tu penses est effectivement citée comme présente aux Antilles et s’accommodant de substrats organiques très divers pour se développer, y compris les poubelles ! (source Wikipedia)…
Ce qui est vraiment curieux : comment un gros diptère comme un stratiomyidé a-t-il fait pour entrer pondre dans un récipient de culture de drosophiles, dont on munit généralement l’ouverture d’un très très fin filet, compte-tenu de la très petite taille des drosos ?
(et compte tenu du fort risque de pollution génétique des souches de drosos à ailes vestigiales par des drosos sauvages dès qu’on laisse le plus petit espace (= par exemple une maille de collant de femme à peine distendue) aux mâles de drosos sauvage pour s’accoupler avec les drosos d’élevage à travers le filet obturant le bocal, ce qui donne alors une descendance tout à fait volante (ça m’est arrivé ! ) )
(et bien sûr 100% d’accord avec pillet pour dire que l’on peut donner ce genre de très gros asticots à de grands killis)