Le portait de ce beau poisson a été réalisé par Olivier Buisson.
Parfois la persévérance est payante !
La première fois que j'ai visité le site de Simpsonichthys cholopterix, c'est en 2011, à l'époque j'avais ramené un couple mais la femelle est morte au moment de l'acclimatation.
Le marais de Simpsonichthys cholopterix, au premier plan Roberto Cazulani un ami killiphile italien.
En 2016 d'un nouveau voyage au Brésil, j'ai rapporté 2 couples qui ont donné quelques œufs qui ont produits trois femelles et 5 ou 6 mâles. De tous les poissons sauvages introduits il y a deux ans, il me reste encore un mâle vivant.
Avec mes 3 femelles F1, j'ai réussi à récolté 2 ou 3 œufs par mois et par femelle. A l'automne 2017, j'ai eu assez de couples pour en donné 2 à de très bons éleveurs et pour en présenter un au congrès de la KFN et un au congrès du KCF.
Il me reste actuellement 6 couples adultes F1 et F2. Jusqu'à ce jour les récoltes ont été maigres et la moitiés des œufs récoltés ont disparu avant de donné des alevins.
Je profite toujours de mes voyages de collecte pour faire des observations et des mesures sur les sites visités. Après la collecte de quelques spécimens mon objectif principal est de mieux connaître et de mieux comprendre leur milieu naturel.
J'ai donc essayé de donner à mes cholopterix des conditions proches de leurs mares : dans mes bacs, eau douce, moins de 100 µS et acide.
Dans la nature, pour cette espèce, la conductivité est inférieure à 10 µS, je ne donne pas de valeur pour le pH car avec des eaux aussi douces les mesures sont très difficiles voir impossibles.
Devant ces maigres résultats, j'ai acquis un osmoseur et j'ai progressivement diminué la conductivité de mes bacs de choloptrerix.
La première récolte faite ce jour depuis depuis la baisse de la conductivité de mes bac : 48 oeufs pour un seul couple.
Restons prudent mais cela tend à prouver que je suis dans la bonne voie.