Didier Pillet [pillet]
Le 05 février 2017 à 11h08Depuis 17 ans, je récupère l'eau de pluie. J'habite dans la région de Cognac une zone viticole très largement contaminée par les pesticides mais assez épargnée par les pollutions citadines et industrielles. En dehors des pluies d'orage au printemps, la probabilité de récolter de l'eau contaminée par les traitements agricoles est très peu élevée.
Comme je suis très curieux et aussi soucieux de donner les meilleurs conditions à mes pensionnaires, je contrôle fréquemment la conductivité de l'eau de pluie récoltée.
L'eau qui tombe du ciel directement dans un seau plastique propre avoisine 15 µS, lorsque la même eau passe sur mes tuiles béton, selon l’intensité des précipitations la conductivité varie de 40 à 110 µS.
Actuellement ma région subit une période de sécheresse comme je n'en ai jamais observé à cette saison.
Mes réserves sont au plus bas et je scrute les prévisions météo avec attention.
Les tempêtes annoncées pour ce début du mois de février, ont inquiété beaucoup de monde, pour moi elle ont été l'espérance de refaire mes réserves avec de l'eau de bonne qualité.
En vérité ces tempêtes ne m’auront apporté que de l'eau de pluie inutilisable pour mes aquariums.
Toutes les mesures faites dans cette période ont données des valeurs de conductivité supérieurs à 400 µS, et parfois proche de 500.
Sans en être certain, j'en conclus que la dépression qui c'est formée sur l'Atlantique a aspiré de l'eau de mer chargée de sel. C'est la seule explication que j'ai trouvé pour justifier des mesures de conductivité aussi hautes.
Qu'en pensez vous ?